Le tribunal des flagrants délits de Dakar va vider, aujourd’hui, le procès de Moussa Cissokho, accusé par son père d’avoir violé sa demi-sœur.
L’histoire est invraisemblable. Proposée au cinéma, elle aurait drainé une foule de spectateurs inconditionnels des dessous loufoques des turpitudes familiales. Seulement, la sexuée histoire de la famille Cissokho, dont le père accuse le fils d’avoir couché avec la sœur, ne se conte pas à la lucarne. Ni dans les nouvelles salles high-tech qui abritent les grands films d’Oscar. C’est au tribunal des flagrants délits de Dakar que s’est jouée cette tragi-comédie avec comme musique de fond les manipulations dangereuses d’une coépouse, chef d’orchestre de la mise en prison d’un fils de sa rivale un peu trop encombrant. Une histoire comme en pondent très souvent les ménages polygames sénégalais. Une histoire qui a fait couler beaucoup de larmes, aimanté des montagnes de haine et séparé père et fils, mère et… sœur.
Moussa Cissokho a été traîné hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar par son propre pater qui l’accuse d’avoir violé sa demi-sœur. Gagnessiry Cissokho, 22 ans, aurait, d’après sa mère, confié comment son grand frère, à chaque fois qu’elle balayait sa chambre, lui demandait de lui faire un massage. Ensuite, poursuit la maman : « Elle m’a confié qu’il la déshabillait et mettait son sexe dans le sien.
L’OBS