Quand le célèbre chanteur Youssou NDOUR mettait en scène sa fameuse chanson » porter presse, il ne pouvait imaginer que la meilleure illustration en viendrait du Gouvernant.
Une presse de service s’est employée pendant une année à dénigrer et calomnier Karim WADE pour convaincre l’opinion que ce dernier était coupable de prévarication de nos maigres ressources nationales et était l’auteur de tous les crimes économiques qu’il lui prêtait.
En réalité, il ne reste du dossier Karim WADE que les hésitations d’un calcul politicien et la perspective d’un procès qui finira de ridiculiser l’Etat déjà peu crédible devant l’opinion sur ce dossier, et en passe d’être discrédité sur le plan international.
En mettant en œuvre un grossier canular sur un compte de 45 milliards supposés appartenir à Karim WADE dans un compte à Singapour, l’accusation a ouvert la brèche qui a permis de convaincre définitivement les bailleurs et partenaires économiques du caractère fantaisiste des accusations portées contre Karim WADE.
C’est le temps des interrogations et des reconsidérations sur notre pays qui est en cours. Les partenaires traîneront les pieds avec un pays qui menace par des manœuvres politiciennes des intérêts économiques étrangers. La sphère européenne avec des sociétés comme Menzies, Fraport pour ne citer que cela. Le monde arabe qui ne comprend pas le mauvais sort et le discrédit jeté sur des intérêts comme Dpworld.
Il y a aussi cette vilaine écorchure faîte à l’Etat de droit et à la démocratie par l’instrumentalisation de la justice qui apparaît comme une arme politique contre les adversaires politiques. L’impression que la traque des biens mal acquis est une traque politique des opposants a fini de prendre pied dans les chancelleries occidentales.
On pourrait dire que c’est le temps des doutes pour les partenaires. Doutes que partagerait le peuple selon Idrissa SECK dont la sortie a sonné comme une gifle magistrale rendant retentissant une opinion largement partagée.
Idrissa SECK aura rappelé sans le savoir que le piège de la traque des biens mal acquis est un piège pour le Président Macky SALL par un phénomène concerté de substitution et d’interposition de personnes. Ses propos sont une mise en accusation devant le peuple. Pourvu que cela le reste, car ces propos combinés à la démarche de l’Etat, pourraient inspirer une vraie mise accusation.
Les alliés adversaires en feront surement le thème de la prochaine campagne présidentielle pour le combattre comme il avait fait de la thèse de la dévolution monarchique du pouvoir une arme pour combattre le Président WADE.
Force est de constater que la bataille se déroule entre les enfants du Président WADE vers qui tous les regards sont tournés. Il n’est en réalité que l’arbre politique qui cachait la forêt des actions juridiques. Après le temps de la défense, c’est le temps de la contre attaque.
Samba LY
Source: derniereminute.sn