mardi, avril 23, 2024

Ebola dicte sa loi sur le marché de Diaobé

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La fermeture  des points de passage  entre le Sénégal et la Guinée Conakry   par arrêté  du gouverneur de la région de Kolda,  précédée  par celle du marché hebdomadaire de Diaobé  par arrêté du préfet  du département de Vélingara   suite à l’apparition du virus Ebola en Guinée,  a certes des  impacts sur la protection des populations contre un éventuel risque de contamination de cette maladie ,mais également  sur l’économie  locale,  à en croire les autorités municipales de la commune de Diaobé-Kabendou.

Place de la gare routière de la Guinée Conakry, des véhicules  stationnés, des chauffeurs en discussion sur le sujet de la maladie en Guinée, des  clients ou passagers  qui semblent être  rattrapés par la fermeture de la frontière   affichent  une inquiétude,  même si certains demeurent  fatalistes   face à la situation qui prévaut  dans ce pays voisin.

Quelques rares personnes s’activent autour du petit commerce et la plupart de commerçants ou commerçantes qui viennent d’horizon divers,  l’heure n’est pas au grand rendez-vous habituel de veille de louma (marché) ou de lendemain de louma.

« Nous sommes ici et nous attendons des clients et c’est très difficile car nous ne savons à quand la fin du cauchemar. J’avoue que j’ai appris la nouvelle avec une grande inquiétude. Nous sommes en contact permanent avec nos familles en Guinée, moi je fais Conakry –Diaobé et sur le plan financier c’est un véritable manque à gagner pour nous » confie S Ba un transporteur de taxi communément appelé « sept places » qui assure la liaison Diaobé –Conakry.

Non loin de là, un groupe de commerçantes  de pâte  d’arachide et d’huile de  palme discute. C’est le même son de cloche.

« Nous avons des produits qui risques de se gâter entre nos mains car ici l’autre difficulté c’est la conservation  qui fait défaut et si la marchandise n’est pas écoulée,  c’est des pertes énormes » rajoute Hady.

Du coté de la municipalité , le secrétaire municipale Ibrahima Diaby interrogé  déclare « si les choses perdurent nous risquons  de fermer les portes et comme vous l’avez constaté,  c’est le calme plat et nous ne sommes pas contre des mesures pour la protection des populations ,mais nous pensons qu’il faut également prendre en compte le commerce intérieur car vous n’êtes  pas sans savoir qu’il y a des commerçants qui viennent des autres localités du Sénégal pour des échanges à Diaobé et du coté de la frontière en plus on devrait mettre l’accent sur le cordon sécuritaire et aussi je pense qu’il faut faciliter la libre circulation des personnes et biens dans l’espace Ouest africain » .

De l’avis du secrétaire  municipal « les échanges en matière de chiffre d’affaire dans la semaine varient entre 800 millions et 1 milliard 200 mille et particulièrement pendant les périodes de pointes notamment entre les mois de mars ,avril et mai , et enregistrons également 90 camions par semaines et une centaine de taxis en provenance de la Guinée ,les camions transportent des agrumes ,fruits du café etc. et l’échange se fait contre les produits sénégalais comme du poisson fumé ,l’arachide ,sel entre autres. »

KOLDANEWS

2 Commentaires

  1. La fermeture des frontières du Senegal avec ses voisins n' est qu'une preuve de securiser la propensión d' une epidemie dont la vitesse et le degrè de victimes que cela engendrera sur les populations et les traumatismes psychologiques resteront gravès à jamais dans la mèmoire des hommes . Aujourd`hui , la capacitè des pays africains à faire face à un tel drame est très limitè vu le niveau de developpement scientifique mais aussi le manque de laboratoires
    pour decouvrir certains serums ou vaccins .Cette deficience en personnels scientifique et materiel fait que pour une simple epidemie comme le virus d`EBOLA nous baricadons nos frontières , nous isolons des familles , nous occasionons des pertes economiques incalculables alorsque avec le virus H1N1 , la unión europeenne n `avait pris seulement des mesures de sensiblisations comportementales efficas ,mais helas la culture et l`environnement se pretent pas toujours car cette epidemie est comme le colèra il faut des mesures hygièniques quotidiennnes et strictes à respecter,bref boutons le virus hors de l`AFRIQUE AMENN

  2. La fermeture des frontières du Senegal avec ses voisins n' est qu'une preuve de securiser la propensión d' une epidemie dont la vitesse et le degrè de victimes que cela engendrera sur les populations et les traumatismes psychologiques resteront gravès à jamais dans la mèmoire des hommes . Aujourd`hui , la capacitè des pays africains à faire face à un tel drame est très limitè vu le niveau de developpement scientifique mais aussi le manque de laboratoires
    pour decouvrir certains serums ou vaccins .Cette deficience en personnels scientifique et materiel fait que pour une simple epidemie comme le virus d`EBOLA nous baricadons nos frontières , nous isolons des familles , nous occasionons des pertes economiques incalculables alorsque avec le virus H1N1 , la unión europeenne n `avait pris seulement des mesures de sensiblisations comportementales efficas ,mais helas la culture et l`environnement ne se pretent pas toujours car cette epidemie est comme le colèra il faut des mesures hygièniques quotidiennnes et strictes à respecter,bref boutons le virus hors de l`AFRIQUE AMENN

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