Abandon précoce des filles, problème d’état civil, non respect du quantum horaire, déficit de personnel et de matériel didactique, insuffisance de fournitures scolaires, de nombreux abris provisoires et des constructions inachevées entre autres. Ce sont là les maux qui gangrènent le système éducatif à Kolda. C’est du moins ce qui ressort du diagnostic du projet EDUPRO. Diagnostic qui a fait l’objet d’un atelier de partage ce mardi 14 janvier dans la capitale. Ce projet est déroulé dans onze villages répartis dans les communautés rurales de Dioulacolon et de Guiro Yéro Bocar. Financé par l’ONG KINDERPOSTZEGELS de la Hollande, ce projet a pour objectif d’améliorer la qualité des enseignements apprentissages notamment dans les zones déshéritées, a fait savoir son coordonnateur Fodé Diop. Ainsi, cette rencontre de Kolda a permis d’obtenir l’engagement des différents acteurs de mener des activités de plaidoyer en direction des autorités administratives, des élus et des partenaires pour inverser la tendance baissière des performances scolaires dans la circonscription académique de Kolda. D’ailleurs, ce plaidoyer va bénéficier de l’appui du réseau national qui vient d’être mis en place à travers la Coalition des Acteurs pour la Protection des Enfants, renseigne M Diop. A l’en croire, ce réseau s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de protection de l’enfance qui œuvre pour l’accélération de la cadence pour promouvoir partout les droits des enfants afin de permettre à notre pays d’être au rendez-vous des OMD dans ce domaine d’ici à 2015.
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