jeudi, mars 28, 2024

Sécurité routière:bilan annuel lourd de conséquences

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La recrudescence des accidents de la route interpelle les décideurs politiques. Le bilan fait état de 350 personnes par an.

Les autorités sénégalaises viennent d’engager des concertations avec tous les représentants des secteurs impliqués dans le transport routier pour mieux réfléchir sur les préalables à mettre en place afin d’aboutir à un organe directeur de coordination et de gestion de la sécurité routière.

Le constat est alarmant sur les accidents de la route au Sénégal. Selon le Secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubin Sagna, au Sénégal, nous comptons environ 350 tués par an et des milliers de blessés graves. Cette situation est l’origine d’effets psychologiques irréversibles et d’importants coûts sociaux et économiques constituant ainsi un frein aux politiques et développement économique et social. Il n’existe pas une famille qui n’a pas été touchée par ce fléau des temps modernes. Ce chiffre, qui fait froid au dos, a motivé le président Macky Sall à vouloir faire du Sénégal un pays émergent et une nation prospère et à retenir la lutte contre l’insécurité routière comme un des piliers importants de ce vaste édifice. Dans cette perspective, il a fallu d’abord doter le Sénégal d’un instrument de politique et de planification efficace. Pour M. Sagna, cela est devenu une réalité, avec l’adoption, en septembre 2012, du Plan national de sécurité routière dont l’objectif est de réduire de 35%, la gravité des accidents d’ici 2020. Les réflexions engagées par les éminents spécialistes permettront de décliner les différents défis de la sécurité routière, de retenir une option de gouvernance pour le Sénégal, par la mise en place d’une structure de coordination et de gestion de la sécurité routière. Cette rencontre permettra, selon organisateurs du Programme des politiques de transport en Afrique subsaharienne (SSATP en anglais), d’élaborer un plan d’actions global assorti de propositions de sources de financements, d’indication des délais de mise en œuvre et surtout de la définition d’un mécanisme de suivi-évaluation.

Khalil DIEME

rewmi

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