La démagogie politicienne fait encore des siennes au Sénégal. En fait de compte ce qui se dit est loin de ce qui se fait. Rupture, gestion sobre et vertueuse ne sont en fait que des paradigmes qu’on utilise pour faire bonne presse. Le 5ém anniversaire de l’alliance pour la république est venu nous le rappeler. Après le béguë de mimi le jour de la fête de la musique, Moustapha Cissé Lo distribue des liasses de billets à Souleymane Faye, le chanteur, comme pour dire qu’en fin de compte qu’il ya bel et bien de l’argent dans ce pays. Mais pour voir la couleur de cet argent il faut porter les couleurs marron et beige. Surtout en ce moment où la coalition contre nature comme on s’y attendait bât de l’aile. Cela, les griots comme doudou Ndiaye Mbengue l’ont compris. Il y’a aussi une certaine classe politique qui fait les yeux doux à buur.
Thierno Lo ne nous démentira pas. Qu’est qui leur prend ces politiques à croire que c’est avec les alliances qu’on gagne une élection ? Combien de sénégalais sont aujourd’hui membre de partis politiques ?
En fait, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis le départ du vieux pape du sopi. Mais rien n’a changé. La société civile est aux abonnés absents, beaucoup ont retourné leur veste. Les transhumances repartent de plus bel. Des marchés de gré à gré très juteux ont été négociés. La grosse palme revient bien sûr aux entreprises étrangères surtout celles françaises et chinoises. Qu’est qui n’a pas été dit sur l’entreprise chinoise qui doit construire l’autoroute Thiès Touba. Qu’elle a été blacklisée par les USA et exclue par la banque mondiale des marchés financiers. Que dire aussi du marché de la communication du sommet de la francophonie cédé sans appels d’offres au français Richard Attias.
On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.
Rewmi.com/ O.N