vendredi, avril 19, 2024

Après son pourvoi devant la Cour suprême : Le Parquet général maintien Luc Nicolaï en prison

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Le promoteur de lutte devra lutter jusqu’au bout pour décrocher sa liberté provisoire. Le Parquet général a dit niet à la demande de Luc Nicolaï. L’ordonnance de mise en liberté provisoire prononcée par la Chambre d’accusation en faveur du promoteur de lutte avec frappe s’est encore heurtée à une opposition du ministère public qui a décidé d’épuiser toutes les voies de recours pour le maintenir en prison.

La Cour suprême a donné hier, «contre toute attente», une suite favorable à la requête du Parquet général, rejetant à nouveau la demande de mise en liberté du promoteur mbourois. Le Procureur général avait déjà indiqué le chemin, en faisant un pourvoi hier, devant la Cour suprême pour le maintien de Luc Nicolaï en prison. Le Parquet général avait déjà fait un appel après le premier verdict de la Chambre d’accusation qui était favorable à une liberté provisoire du promoteur de lutte.
Mais les conseils du mis en cause «ne comptent pas se laisser faire». «Nous ne comptons pas rester les bras croisés. Nous verrons, après concertation, la conduite à tenir», déclare Me Boubacar Cissé, un des avocats de Luc Nicolaï. Loin de se décourager, les conseils du promoteur n’excluent pas d’user d’autres voies de recours pour sortir leur client de la prison où il est incarcéré depuis plus d’un an. «Mais pour le moment, l’heure est à la concertation», informe l’avocat de Luc Nicolaï. Me Cissé indique par ailleurs que le pool d’avocats a prévu de se réunir pour discuter de la démarche à prendre, afin d’offrir la liberté provisoire à Luc Nicolaï. Selon lui, la requalification des faits reprochés au promoteur de lutte, à savoir, extorsion de fonds à la place de trafic international de drogue, devait dissuader le Parquet général «à s’opposer à la mise en liberté provisoire de notre client». «Pour quelqu’un qui a commis le délit d’extorsion de fonds, la peine maximale est d’un mois. Et, Luc Nicolaï a déjà fait presque 12 mois en prison», rappelle l’avocat.
Le promoteur mbourois est poursuivi, au même titre que ses co-prévenus d’association de malfaiteurs, de complicité de tentative d’extorsion de fonds, d’entrave à l’exercice de la justice et d’importation de drogue. Le promoteur de l’arène est accusé d’avoir, en complicité avec les douaniers Abdou Khadre Kébé et Pape Massiré Kébé, ainsi que les employés de l’hôtel Lamantin Beach, Djibrine Diop et Mamadou Lamine Mbaye, d’avoir introduit de la drogue dans le bureau de Bertrand Touly.

Le Quotidien

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