vendredi, mars 29, 2024

Serigne Mboup : « la mise en place d’un plan B, une exigence »

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Faisant la sienne de l’assertion américaine consistant à admettre que « tout problème est une opportunité à exploiter», Serigne Mboup, leader du Mouvement citoyenneté, Paix et de Développement Durable soutient sur les ondes de Sud Fm que « la pénurie d’eau à cause de l’éclatement d’un tuyau à Keur Momar Sarr est une exigence pour le gouvernement à mettre en place un plan B».

Selon Serigne Mboup, ancien membre de la Cellule Initiatives Stratégies du PDS, ce qui se passe à Keur Momar Sarr est plus qu’un problème du tuyau, mais une opportunité à saisir à l’image des Américains pour régler d’autres problèmes. « La panne de l’usine de Keur Momar Sarr, seule source d’approvisionnement de Dakar pose un problème de stratégie comme partout ailleurs où la recherche de partenaires stratégiques est mise en œuvre».

Mais, contrairement à ceux qui veulent la rupture de contrat avec l’entreprise concessionnaire de la distribution de l’eau à Dakar, Serigne Mboup soutient que « ici la problématique est dans le suivi dans le respect des accords». Ainsi, indique-t-il, « qu’il est temps de mener de réflexions beaucoup plus profondes sur cet aspect ».

« A cet effet, se félicite-t-il, les premières initiatives posées par le gouvernement à savoir sont : la construction des forages, la multiplication des tuyaux, la désalinisation de l’eau de mer, la création d’un comité veille et de suivi pour le respect des engagements, sont à saluer ». «Cela, dit-il pour guérir la maladie qui gangrène beaucoup de pays africains : le manque de contrôle, de suivi,… »

« Mais dans l’urgence, suggère-t-il, la mise en place d’un plan B est une exigence pour le gouvernement. Et comme prétendent les Américains que « tout problème est une opportunité », donnons –nous ensuite les moyens de sauvegarder notre sécurité, de respecter les contrats, … »

Abordant le volet politique, le leader du Mouvement Citoyenneté, Paix et Développement Durable, Serigne Mboup dit bien accueillir l’appel de Me Abdoulaye Wade pour les retrouvailles de la famille libérale, car déclare-t-il «ce sera un second palier de notre démocratie ».

« Au Sénégal, les institutions fonctionnent bien, tout comme notre système démocratique, le pays est stable. Il nous faut maintenant de grandes familles politiques fortes avec un programme à présenter aux citoyens », invite-t-il, avant de fustiger l’existence de plus de 200 partis politiques pour un pays comme Sénégal.

« Le Sénégal ne peut pas avancer avec plus de 200 formations politiques», prédit-il, avant d’envoyer tout un chacun à travailler à la base. « Chacun a quelque chose à faire au niveau de son terroir pour une synergie nationale afin de mieux servir la République. Dans cet optique, notre mouvement se voudra un acteur de l’acte 3 de la décentralisation », promet Serigne Mboup.
Ferloo

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