La Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad ont approuvé une initiative sous régionale d’accélération de la lutte contre le paludisme dans leurs territoires respectifs, selon une déclaration rendue publique mardi soir à Nouakchott.
En vertu de cette déclaration dite « Déclaration de Nouakchott », les ministres de la santé de ces pays ont exprimé l’engagement de mettre en synergie leurs efforts en faveur de l’accès universel des populations aux mesures de lutte efficace visant à réduire de façon significative les cas de décès liés au paludisme en perspective de la pré-élimination de cette maladie.
Pour parvenir à cet objectif, les ministres ont lancé un appel à l’Organisation Mondiale pour la Santé en vue d’un partenariat pour apporter un appui en matière de plaidoyer et d’orientation stratégique et technique pour la mise en œuvre de cette initiative.
« Le paludisme reste un défi sanitaire majeur », a souligné le ministre mauritanien de la santé, Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune, au terme de deux jours de réunion à Nouakchott.
Il a noté que le paludisme est à l’origine de 24% des causes de morbidité et plus de 51% des causes de décès au niveau des formations sanitaires dans les 8 régions endémiques sur les 13 que compte le pays.
De son côté, Matshidiso Moeti, directrice régionale adjointe de l’OMS pour l’Afrique, a souligné qu’il ne faut pas perdre de vue que 90 % des 660.000 décès dus au paludisme enregistrés en 2012 sont en Afrique et que cette maladie tue encore un enfant africain chaque minute qui passe.
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