L’année scolaire 2023/2024 a démarré dans un contexte national marqué par la redynamisation des activités politiques en direction de la présidentielle de 2024 mais aussi de « non-respect des accords signés » avec l’Etat. Ce qui, de l’avis de certains observateurs, laisse croire que cette année risque d’être aussi un moment de lutte syndicale pour l’application de ces accords qui tardent à se matérialiser.
Se prononçant sur cette question précise, Waly Diatta secrétaire général de la section koldoise du SAEMSS, déclare sans ambages que « la stabilité de l’école sénégalaise dépend des autorités étatiques ». Pour lui, « quand un Etat signe des accords, c’est qu’il est en mesure de les respecter ». Malheureusement, déplore-t-il, ce n’est pas le cas actuellement. Face à une telle attitude de l’autorité, « les enseignants ne se laisseront pas faire », a-t-il prévenu.
La balle est donc, dans le camp du gouvernement, a conclu le syndicaliste.ismaila.mansaly@koldanews.com