Les militaires qui ont pris le pouvoir à Niamey le 26 juillet ont ordonné uniquement à l’ambassadeur de France de quitter le pays, et non pas aussi aux ambassadeurs d’Allemagne, des USA et du Nigeria comme cela avait été annoncé dans un premier temps.
L’Agence France Presse (AFP) avait obtenu copie, peu après de l’annonce de l’expulsion de l’ambassadeur français, de lettres similaires concernant les ambassadeurs allemand, américain et nigérian.
Ces annonces ont depuis lors été déclarées non authentiques par les autorités du Niger, a rapporté par la suite l’Agence France Presse qui a supprimé sur la plateforme X (anciennement Twitter), les messages y faisant référence.
La décision d’expulsion du diplomate français endéans deux jours suit une série de déclarations, décisions et manifestations hostiles à la France depuis que l’armée nigérienne a renversé le 26 juillet le président élu Mohamed Bazoum, toujours détenu avec une partie de sa famille.
Le régime militaire a en particulier accusé Paris de vouloir intervenir militairement au Niger pour remettre en place M. Bazoum et affirmé que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) était une organisation « à la solde » de la France, ex-puissance coloniale dans la région.