Avec le Britannique Jim Skea, élu ce mercredi à sa présidence, le Giec « sera entre de bonnes mains », a réagi le professeur Jean-Pascal van Ypersele, candidat malheureux à la présidence du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
« Il est bon de voir que certaines des valeurs que j’ai promues au cours de ma propre campagne – l’inclusivité, la transition juste et le souhait d’améliorer la pertinence politique des publications du Giec – faisaient également partie de la campagne de Jim. Je suis déterminé à continuer à les promouvoir », affirme le climatologue belge dans son une réaction publiée sur des réseaux sociaux.
Jean-Pascal van Ypersele remercie au passage « chaleureusement tous les pays qui ont soutenu » sa candidature à la présidence du Giec ainsi que le gouvernement fédéral belge, le gouvernement wallon et Wallonie-Bruxelles International « pour leur soutien indéfectible. »
« L’urgence climatique est toujours là. D’une manière ou d’une autre, je ne cesserai de mettre mon expérience au service de la communauté climatique internationale », conclut le Belge, qui briguait pour la seconde fois la présidence du Giec après un premier échec en 2015.
L’élection du nouveau président du Giec s’est déroulée ce mercredi à Nairobi, au Kenya.