Les collaborations interdisciplinaires et interculturelles sont essentielles pour saisir les nouvelles compréhensions du monde. C’est ce qu’a compris le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, en procédant au lancement du Consortium Nouvelles compréhensions du monde, ce jeudi 12 janvier, à l’Université Iba der Thiam de Thiès
Il existe de nombreuses compréhensions différentes du monde, qui ont évolué au fil des siècles en fonction des découvertes scientifiques et des changements culturels. Certaines de ces compréhensions peuvent être considérées comme «nouvelles» par rapport à celles qui étaient acceptées auparavant. On peut prendre l’exemple des changements climatiques qui ont des impacts importants sur la biodiversité et les écosystèmes. C’est ce qui est ressorti, hier, au lancement du Consortium « Nouvelles compréhensions du Monde » présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, Pr Moussa Baldé, en présence du Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue, recteur de l’Université Iba der Thiam de Thiès et de la délégation de l’École normale supérieure de Paris, initiatrice de ce programme SUDS conduite par le Pr Frédéric Worms, directeur dudit établissement, Pr Souleymane Bachir Diagne, qui y a d’ailleurs animé une conférence sous le thème : «Pourquoi et comment comprendre ensemble le nouveau monde». Le consortium est un lieu propice aux collaborations interdisciplinaires et interculturelles, qui sont essentielles pour comprendre les nouvelles compréhensions du monde.
Ces collaborations permettront aux participants de développer des solutions créatives aux défis actuels et futurs. Les nouvelles compréhensions du monde ont également un impact sur les programmes de recherche qui pourraient être menés à différents niveaux, depuis les recherches fondamentales jusqu’aux recherches appliquées ; dans des institutions académiques, comme dans des entreprises et laboratoires gouvernementaux. Le ministre Moussa Baldé qui a présidé la rencontre, n’a pas manqué d’insisté sur les collaborations interuniversitaires. Lesquelles collaborations sont, selon lui, «un moyen important pour les chercheurs de travailler ensemble pour comprendre les nouvelles compréhensions du monde». Ces collaborations, d’après toujours le ministre de l’Enseignement supérieur, «peuvent prendre différentes formes, telles que les projets de recherche collaboratifs : pour accéder à des compétences et des ressources spécifiques qui ne seraient pas disponibles dans une seule université ; les réseaux de recherche : pour échanger des idées et des résultats de recherche, et pour organiser des conférences et des ateliers de travail.»
Source :Tribune de ce vendredi 13 janvier 2023