mardi, mars 19, 2024

Le discours de Macky Sall aux Nations unies à la une

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Les quotidiens saluent, pour leur livraison du week-end, le discours prononcé vendredi par le chef de l’Etat devant l’Assemblée générale des Nations unies.

Selon la presse sénégalaise, Macky Sall s’est adressé aux dirigeants des grandes puissances du monde, devant lesquels il s’est exprimé comme porte-parole des pays les moins nantis, ceux d’Afrique surtout.

Le Soleil met en exergue le ‘’puissant plaidoyer’’ du dirigeant sénégalais devant les membres de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.

‘’Le terrorisme, le coronavirus et la relance économique ont été au cœur du discours prononcé hier par le président sénégalais (…) Sur ces trois urgences, Macky Sall a donné des pistes pour une solution durable’’, lit-on dans Le Soleil.

WalfQuotidien a souligné la totalité du discours. ‘’Macky Sall sermonne les pays riches’’, écrit-il, relayant cette mise en garde du chef de l’Etat : ‘’Le chacun pour soi ne nous sortira pas de la pandémie [de Covid-19].’’

‘’Il affirme que l’Afrique a besoin d’un financement additionnel de 252 milliards de dollars US, d’ici à 2025, pour contenir le choc et amorcer la relance économique’’, rapporte WalfQuotidien.

‘’Macky Sall, porte-parole de l’Afrique’’, titre Sud Quotidien, ajoutant que ‘’le chef de l’Etat a relevé l’urgence d’unir les forces pour combattre le terrorisme dans le Sahel’’.

‘’Devant la tribune des Nations unies, le président Macky Sall s’est fait l’avocat de l’Afrique. S’exprimant à l’occasion de la 76e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, Macky Sall n’a pas mâché ses mots’’, a commenté L’Observateur.

‘’L’urgence est au Sahel, où des groupes terroristes continuent leurs attaques et pillages meurtriers…’’ écrit Le Quotidien, citant Macky Sall, qui s’est livré à un ‘’plaidoyer’’ en faveur de l’Afrique surtout.

‘’Les vérités de Macky Sall devant l’ONU’’, lit-on sur la une de L’As, EnQuête considérant le dirigeant sénégalais comme ‘’la voix des sans-voix’’.

Les quotidiens ont donné des échos du Magal, la commémoration de l’exil au Gabon du guide religieux Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur de la confrérie des mourides.

A l’occasion de la 126e édition de cet événement, qui aura lieu dimanche, L’As s’est surtout intéressé à l’unité religieuse dont ont fait preuve des disciples de la confrérie des tidjanes avec les mourides. ‘’C’est la forme la plus expressive de la tolérance religieuse’’ qui s’observe à Tivaouane, affirme L’As, selon lequel ‘’tidjanes et mourides célèbrent Bamba la main dans la main’’, dans cette ville où la tidjaniya est largement majoritaire.

Libération loue, pour sa part, le khalifat qu’exerce Serigne Mountakha Mbacké, le guide de la communauté mouride, ‘’sous le sceau de la générosité, de la paix et des grands travaux’’, les infrastructures de la ville de Touba.

‘’Touba fait le plein’’, écrit Vox Populi, qui s’est penché sur l’histoire du village de Mbacké Bari, d’où le guide religieux est parti répondre à une convocation des colons français qui le pousseront à l’exil en 1895. Un exil que commémore le Magal, chaque année, à Touba, en présence de millions de pèlerins venus des 14 régions du Sénégal et de nombreux autres pays.

L’Observateur s’est intéressé au premier Magal en racontant comment il a été célébré par Cheikh Ahmadou Bamba lui-même.

A Touba, ‘’les fidèles jettent le masque’’, malgré la pandémie de Covid-19, constate Le Quotidien.

Il signale que ‘’malgré ce grand rassemblement, les mesures [prévention du] Covid-19 ne sont pas respectées’’.

‘’Touba déjà dans la ferveur !’’ écrit Sud Quotidien. WalfQuotidien, pour sa part, présente les ‘’ministères’’ constitutifs du ‘’dispositif organisationnel et sécuritaire’’ de Touba. Selon le journal, ces structures se partagent les diverses tâches nécessaires au bon fonctionnement de Touba, la deuxième ville du pays – en termes de population.

‘’Touba Ca Kanam’’, Hizbut Tarqiyyah et Safinatoul Aman font partie des ‘’ministères’’ en question.

Le journal EnQuête a tenté de percer ‘’l’univers sulfureux des beuk néek’’, les chambellans des marabouts.

Considéré comme ‘’l’homme à tout faire du marabout’’, le ‘’beuk néek doit être intelligent, méthodique et rigoureux dans son travail’’, a-t-on expliqué au journal EnQuête.

Le hic, c’est que ‘’notre métier, autrefois très noble, est aujourd’hui infesté de personnes corrompues, louches…’’ s’indigne un ancien chambellan.

APS

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