vendredi, mars 29, 2024

Après hydroxychroloquine, le Pr Seydi expérimente les corticoïdes et les anticoagulants

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Le Service des maladies infectieuses et tropicales n’a pas attendu les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour commencer à expérimenter  les corticoïdes et les anticoagulants dans le cadre du traitement des patients de Covid-19. Bien avant le conseil de l’Oms, notre pays utilisait cette molécule, selon Pr Moussa Seydi.

Le Sénégal multiplie les recherches pour la guérison des patients atteints de la Covid-19. Au-delà de l’azytromycin et l’hydroxychroloquine, utilisés par Moussa Seydi et son équipe, depuis quelques mois et qui ont montré des résultats probants, une autre molécule est en phase de test. C’est Pr Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales qui a donné la nouvelle, samedi dernier, lors du point mensuel de la situation de la pandémie au Sénégal. Il s’agit, d’après le spécialiste des anticoagulants et des corticoïdes. «L’association Azytromycin hydroxychroloquine s’est révélée efficace, selon nos résultats. Cette efficacité est évidente  quand il s’agit d’une administration précoce, mais elle est moins soutenue, moindre dans les formes graves ou dans les formes vues tardivement. C’est forts de cette information que l’Institut Pasteur de Dakar et les services des maladies infectieuses et tropicales de Fann ont initié une étude scientifique en vue d’évaluer l’efficacité d’un médicament dans les formes sévères», révèle Pr Moussa Seydi. Ce dernier soutient que c’est un médicament disponible depuis plus de 20 ans qui a une action anticoagulante et anti-inflammatoire, efficace chez l’Homme. De son avis, ces deux actions sont indispensables à obtenir dans le cadre de la prise en charge des formes graves. C’est d’ailleurs pour cette raison que, au Sénégal, explique-t-il, ils ont inclus dans leur prise en charge, l’utilisation des anticoagulants et des corticoïdes comme anti-inflammatoires bien avant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). «Il s’agit d’une molécule qui a une puissance antivirale très importante in-vitro. Le projet a démarré le 14 Août 2020, conformément au protocole de recherche qui a été validé par le Comité d’éthique nationale pour la recherche en santé. Nous sommes les seuls, actuellement à l’heure, où, je vous parle qui avons commencé ce projet de recherche, ici, en Afrique», ajoute l’infectiologue.

WalNet

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