mardi, avril 23, 2024

Violences policières contre les Afro-Américains – Incidents à Paris en marge de la manifestation contre les violences policières

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(Belga) Jets de projectiles, tirs de gaz lacrymogènes, manifestants sur le périphérique, barricades…: des incidents ont éclaté mardi soir en marge d’un vaste rassemblement à Paris pour dénoncer les violences policières, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Quelques incidents en marge de la manifestation interdite pour lesquels les forces de l’ordre sont en train d’intervenir », a twitté peu après 21H00 la préfecture de police, qui avait interdit ce rassemblement à l’appel du collectif Adama, qui a réuni des milliers de personnes autour du palais de justice avant leur éparpillement. Le rassemblement, qui avait débuté à 19H00 sur le parvis du tribunal dans le nord-est de Paris, a été perturbé par des jets de projectile et la police a fait usage de gaz lacrymogène. Les manifestants se sont ensuite dispersés dans les rues alentours et sur le boulevard périphérique. Sur l’artère surplombée par les volutes de fumée, des centaines d’entre eux ont bloqué les voitures, les laissant passer au compte-gouttes. Des affrontements sporadiques ont éclaté sur le périphérique, où des policiers ont reçu des jets de pierre et répliqué en tirant avec les LBD. Dans les rues, des barricades ont été érigées et des vélos ont été incendiés. En début de soirée, Assa Traoré, soeur aînée d’Adama Traoré, mort en 2016 après son interpellation dans le Val-d’Oise, avait lancé à la foule : « Aujourd’hui, ce n’est plus que le combat de la famille Traoré, c’est votre combat à vous tous (…). Aujourd’hui, quand on se bat pour Georges Floyd, on se bat pour Adama Traoré ». Face à la jeune femme, porte-parole du Collectif Adama, des manifestants, jeunes et de toutes origines, scandaient « Révolte » ou « Tout le monde déteste la police ». La mort de George Floyd, un Américain noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc aux Etats-Unis, a déclenché dans le pays depuis une semaine des manifestations contre les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales. Mardi matin à Paris, la préfecture de police avait annoncé que la manifestation n’était pas autorisée en raison de l’état d’urgence sanitaire qui proscrit tout rassemblement public de plus de dix personnes, car elle n’avait « fait l’objet d’aucune déclaration préalable ». La PP estimait également que « la tonalité de l’appel à manifester relayé par les réseaux sociaux laissait craindre que des débordements aient lieu sur un site sensible ». (Belga)

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