La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) est déterminée à réduire la fracture énergétique entre zones urbaines et rurales. C’est ce qu’a révélé son directeur général Papa Mademba Bitèye.
« SENELEC s’est engagée résolument pour réduire la fracture énergétique entre les villes et les campagnes », a-t-il déclaré jeudi lors de la cérémonie officielle d’inauguration de quatre centrales photovoltaïques réalisées à Bettenty, Djirnda, Bassoul et Dionewar, dans les Iles du Saloum, pour un coût total de 4,8 milliards francs CFA.
S’exprimant en présence du ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Mahtar Cissé, et de l’ambassadeur d’Allemagne, Stephan Roken, il a insisté sur le fait que « plus que jamais, SENELEC est déterminée à jouer sa partition pour la réalisation de l’accès universel à l’énergie tout en optimisant son offre énergétique ».
Selon lui, l’accès universel à l’énergie est « un enjeu majeur cher » aux pouvoirs publics qui œuvrent « pour répartition équitable des ressources énergétiques, une équité territoriale de l’électrification rurale ».
« Cela demande le mix énergétique qui est en train de se renforcer avec la mise en service en tout de 55 mégawatts du parc éolien de Taïba Ndiaye », sans compter que « durant le premier semestre de l’année 2020, il y aura 159 mégawatts qui seront installés », a-t-il indiqué.
« En 2020 toujours, les centrales solaires de Taef et de Kahone seront raccordées avec une puissance totale de 60 mégawatts », a par ailleurs annoncé le DG de SENELEC.
Des autorités administratives et locales étaient présents à la cérémonie officielle d’inauguration de ces quatre centrales « photovoltaïques hybrides » dont celle de Dionewar d’une capacité de 402 kilowatts.
APS