vendredi, mars 29, 2024

400 Nigérians détenus dans les prisons Sénégalaises 

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Une forte colonie de la communauté nigériane croupie dans nos prisons. En effet, les prisons sénégalaises sont peuplées par 11 548 détenus, accusés de crimes et délits aussi divers que variés. Ils sont ainsi répartis : 309 femmes, 236 mineurs et 1 043 étrangers.  

Outre les Sénégalais en majorité, on compte 1 043 étrangers de diverses nationalités dans les prisons, selon la même source. On y trouve des Guinéens, des Gambiens, des Nigérians, des Maliens, entre autres. Mais les ressortissants du Nigéria semblent remporter la palme car ils sont 400 détenus nigérians qui croupissent à l’hôtel zéro étoile. Rien qu’à la Maison d’arrêt de Rebeuss, 350 Nigérians poursuivis pour divers crimes et délits sont recensés. Ils sont accusés d’escroquerie, de cybercriminalité, de trafic de drogue, et faits similaires.

Le Sénégal compte 37 établissements pénitentiaires dont 32 Maisons d’arrêt et de correction, 2 Maisons d’arrêt (Rebeuss et Liberté 6), 1 Maison de correction (Sébikotane). A Dakar, dans la capitale, 8 pénitenciers y sont aménagés, à savoir : Rebeuss, Cap Manuel, Camp Pénal Liberté 6, Sébikotane, Maison d’arrêt et de correction de Hann (ex-Fort B), Maison d’arrêt pour femmes (MAF) Liberté 6, la Maison d’arrêt et de correction des femmes de Rufisque et le Pavillon Spécial situé à l’intérieur de l’hôpital Aristide Le Dantec. Dans tout le pays, il n’y a que deux prisons exclusivement réservées aux femmes : Liberté 6 et Rufisque. Dans les régions, un quartier pour femmes est aménagé dans chaque prison pour prendre en compte cette couche de la société momentanément en conflit avec la loi. Quant aux mineurs, il n’existe qu’un seul pénitencier à eux dédiés : la Mac de Hann. Les deux camps pénaux sont situés à Liberté 6 (région de Dakar) et Koutal (Kaolack).

Aujourd’hui, l’Administration pénitentiaire du Sénégal est confrontée à plusieurs difficultés qui ont pour noms : la surpopulation carcérale, vétusté de l’architecture carcérale, les longues détentions provisoires, l’inexistence d’un budget pour la réinsertion sociale, le suivi post-carcéral, l’insuffisance du personnel, le manque de personnel spécialisé, la formation continue, entre autres.

WalfNet

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