vendredi, avril 19, 2024

L’actualité politique en exergue dans les quotidiens

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La presse sénégalaise se régale  quasi-exclusivement de l’actualité politique dont les acteurs ne s’accordent plus de répit à mesure qu’approche l’élection présidentielle du 24 février prochain.

La poursuite des investitures de candidats à la candidature à cette future élection présidentielle semble avoir intrigué Le Témoin Quotidien qui n’hésite pas à évoquer des « prolongations » pour des candidats qui attendent la validation de leur candidature par le Conseil constitutionnel.

« Bien que certains candidats aient déjà déposé leurs dossiers au Conseil constitutionnel, on continue toujours à les investir », souligne le journal qui cite les investitures de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, par les Forces démocratiques sénégalaises (FDS), du président sortant, Macky Sall, par ALSAR (And Liguey Senegal ak Racine), un mouvement dirigé par l’homme d’affaires, Racine Sy, ou encore de Boubacar Camara, par le mouvement FIPPU (refus en français).

Le président du parti Rewmi « passe la balle au peuple », affiche à sa Une Vox Populi qui fait savoir qu’Idrissa Seck « met les Sénégalais devant leurs responsabilités » sur le choix du futur président de la République. Le journal met également en lumière la réaction du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne aux suspicions entourant la validation des candidatures.

« C’est le Conseil constitutionnel qui validera les candidatures à l’élection présidentielle du 24 février. Tout ce bruit n’a pas lieu d’être. Le moment venu, le Conseil constitutionnel publiera la liste des candidats », déclare-t-il dans des propos rapportés par la publication.

Pendant ce temps, le Parti démocratique sénégalais (PDS), par la voix de son secrétaire national adjoint, continue d’étaler ses suspicions au sujet de la validation de la candidature de Karim Wade à cette élection. Dans les colonnes de Sud Quotidien, Omar Sarr pense que le parti au pouvoir a peur de Wade-fils et de l’ancien maire de la capitale, Khalifa Ababacar Sall.

La candidature du premier est compromise par sa condamnation définitive à six ans de prison et à une amende de 138 milliards de francs par la Cour de répression de l’enrichissement illicite, alors que l’ancien responsable du Parti socialiste sera fixé le 3 janvier prochain avec la décision attendue de la Cour suprême sur son pourvoi en cassation.

Il avait été condamné en première et en seconde instance à cinq ans d’emprisonnement dans le cadre de sa gestion de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar pour escroquerie, entre autres, sur les deniers publics.

Un rejet de son pourvoi pourrait sonner le glas de ses ambitions politiques au regard des dispositions de la loi sénégalaise fixant les conditions d’éligibilité à une élection présidentielle.

« C’est la première fois au Sénégal qu’un président de la République se sert de l’appareil judiciaire pour disqualifier des candidats à l’élection présidentielle », fustige le professeur Abdoulaye Bathily, en réaction à cette actualité, dans les colonnes du journal La Tribune.

« Voilà cinquante ans que je participe au combat politique au Sénégal et c’est la première fois que l’on fait écarter par la justice, des candidats à la présidentielle », insiste-t-il.

L’AS Quotidien s’intéresse également à la présidentielle mais rend compte des mises en garde du khalife général des Tidiane, contre les violences électorales. Sous le titre : « Fatwa de Serigne Mbaye Sy contre les pyromanes », le journal renseigne que le religieux tente de conscientiser les responsables politiques et leurs militants sur les risques de violences électorales.

« Il trouve que les dénigrements, les accusations et les calomnies constituent généralement les programmes des hommes politiques », lit-on dans les colonnes du journal.

Loin de cette agitation politique, Enquête a préféré entretenir ses lecteurs des difficultés des Sénégalais à disposer d’une habitation, à travers un dossier intitulé : « La hantise d’un toit ».

« Dans l’immobilier, ce sont les pauvres qui trinquent, les riches en profitent et l’Etat semble impuissant alors que les prix flambent », fait remarquer le journal qui fait ainsi état d’un accaparement par une minorité, alors que la propriété reste hors de portée à l’écrasante majorité des Sénégalais.

APS

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