vendredi, mars 29, 2024

La coalition BBY invite les autorités à dissoudre « Y en a marre »

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S’achemine-t-on vers la dissolution du mouvement « Y en a marre » ? En effet, après le retrait de l’agrément de l’ONG Lead Africa Francophone, les Forces vives de Bby sont montées au créneau pour réclamer la  dissolution du Mouvement Y’en a marre dans les plus brefs délais. Ce, pour activités illégales et non-conformité avec la législation en vigueur.

Le Ministre de l’Intérieur a retiré à l’Ong Lead Africa son agrément pour des soupçons de financements occultes octroyés à Y en a marre. Après la suspension des activités de Lead Africa Francophone, les Forces vives de Bby exigent en même temps la dissolution du Mouvement  Y’en a marre par le Ministre de l’Intérieur. Selon les Forces vives de Bby, cette organisation de la société civile «persiste dans l’illégalité, voire la non-conformité avec la législation en vigueur. A ce niveau aussi, les preuves matérielles sont irréfutables ». Si Y’en marre se targue de disposer d’un récépissé d’association, délivré par le Ministère de l’Intérieur, il n’a aucun droit de recevoir de l’argent venant d’une quelconque ONG, précise le coordonnateur des Forces vives de Bby, Abdoulaye Gallo Diao.

N’étant pas un parti politique, Y en a marre ne peut détenir qu’un récépissé d’une association à but non lucratif, au motif que les fonds d’une association à but non lucratif proviennent essentiellement des cotisations de ses membres, a-t-il fait savoir.

Les Forces vives de Bby notent qu’une association ne peut recevoir de dons que s’ils émanent d’un de ses membres. Une association sénégalaise ou étrangère peut-être reconnue d’utilité publique, c’est-à-dire qu’elle est considérée comme poursuivant un but d’intérêt général, au bénéfice de tous. Dans ce cas, elle peut recevoir des subventions publiques, c’est-à-dire des aides du Gouvernement et des dons et legs provenant de toute personne physique ou morale. «Y‘en a marre n’a jamais bénéficié de cette reconnaissance administrative », révèlent-ils. A la lumière de ces faits, les Forces vives invitent le Gouvernement du Sénégal à prendre toutes mesures utiles et nécessaires pour retirer l’agrément à toutes les ONG coupables d’activités subversives

Les Forces vives de Bby vont plus loin. Elles accusent «l’opposition sénégalaise d’utiliser Y’en a marre et certaines ONG douteuses pour déstabiliser le régime du Président Macky Sall, en créant une situation d’insurrection et de chaos avant l’élection  présidentielle de février 2019. »

Dans l’accord de siège signé avec le Gouvernement du Sénégal, Lead Africa Francophone s’engage à mener uniquement et exclusivement en tant qu’organisation non gouvernementale, des activités de développement dans les domaines de l’environnement et du développement durable. Mais malheureusement, soulignent-elles, « Lead Afrique outrepasse ses compétences d’attribution en versant clandestinement dans la politique politicienne en faveur de l’opposition sénégalaise contre le régime du Président Macky Sall. »

A les en croire, cette effraction de l’organisation dans la vie politique sénégalaise, se justifie par deux preuves matérielles irréfutables: « d’abord le fait de financer, au Sénégal, Y’en a marre qui est un groupe de contestation, de chantage et de pression politique créé en janvier 2011 par un collectif constitué de rappeurs et de journalistes, et dont le mode d’organisation et de fonctionnement repose sur une illégalité totale. Deuxième chose : «Le fait de recruter et d’employer dans son staff un journaliste membre fondateur et chargé de communication de Y’en a marre constitue une violation flagrante de l’accord de siège liant Lead Africa Francophone à l’Etat du Sénégal.

WalfQuotidien

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