Dimanche 25 novembre 2018 restera à jamais gravé dans les annales de la SDE. A l’Assemblée nationale, face aux députés, dans le cadre du vote du budget de son département, Mansour FAYE a conclu à la mort définitive de la Sénégalaise des eaux (SDE).
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement n’attend pas de connaitre l’issue du recours contentieux introduit auprès de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).
«Dans le cadre de la seconde génération de la réforme, tous les emplois permanents seront préservés y compris celui du directeur général mais en tant qu’agent», a déclaré le ministre qui est déjà dans l’après SDE.
Poursuivant ses explications, le beau-frère de Macky SALL donne même des indications quant à la configuration du nouveau partenariat.
« Les intérêts du Sénégal seront préservés et le capital va passer de 3 à 4 milliards. Quant à l’actionnariat, il sera ainsi reparti : 25% Etat du Sénégal, 25% pour le privé national, 5% pour les travailleurs et 45% pour l’entreprise attributaire du marché (SUEZ, ndlr) », a-t-il indiqué.
Selon Mansour FAYE, « le choix de SUEZ, c’est pour donner à l’Etat du Sénégal sa légitimité ».
Saisie par la SDE, que le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement refusait d’entendre, l’ARMP a estimé recevable, jeudi 8 novembre dernier, le recours de l’actuel gérant de l’hydraulique urbaine. Ce qui avait remet en cause et en sursis l’attribution du marché au groupe français.
WalfNet