jeudi, mars 28, 2024

L’affaire Khalifa Sall et la Tabaski au menu des journaux

Ne ratez pas!

Les différents sujets apparus au menu des quotidiens de ce mardi 21 août 2018 sont notamment la fête de l’Aïd el-Kebir et l’attente du verdict du procès en appel de Khalifa Sall.

« La communauté musulmane sénégalaise célèbre la Tabaski ou l’Aïd el Kébir dans la désunion. La famille omarienne tout comme les Ibadous Rahmane regroupés au sein de la Coordination des musulmans du Sénégal observent aujourd’hui la fête du mouton qui marque chaque année la fin du Hajj, tandis que la grande majorité prie demain », écrit Le Soleil.

La « fête du sacrifice » célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.

Le journal rappelle que « le jour d’Aïd el Kébir est un jour de célébration dans la tradition prophétique. En effet, dès l’annonce de la vision de la nouvelle lune, les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par le +takbir+. Il est également recommandé aux musulmans de multiplier les aumônes et les cadeaux ce jour-là ».

L’Observateur s’intéresse à la « situation économique » dans le contexte de la célération de l’Aïd et indique que « l’opposition fait sa fête au pouvoir ».

« Si pour le pouvoir, tous les indices économiques sont au vert, pour l’opposition, le Sénégal est dans le rouge. A quelques heures de la fête de Tabaski, le Rewmi d’Idrissa Seck et le Grand Parti de Maclick Gackou se sont attaqués à la politique socio-économique du président Sall qui aurait comme conséquence : l’appauvrissement des ménages sénégalais », écrit L’Obs.

Pour Malick Gackou du Grand Parti, « la morosité économique a plombé le pouvoir d’achat des populations en détresse », tandis que pour Déthié Fall de Rewmi, « en cette période de Tabaski, l’anxieté, le stress sont les sentiments les mieux partagés par les Sénégalais ».

Walfadjri s’intéresse au verdict du procès en appel de Khalifa Sall. « Le compte à rebours », titre le journal. « C’est dans 10 jours, le 30 août plus précisément, que la Cour d’appel de Dakar rendra son verdict dans le procès en appel du maire de Dakar. Mais ses partisans ne se font pas d’illusion », écrit Walf.

Le Tribunal correctionnel de Dakar avait condamné le 30 mars Khalifa Ababacar Sall à 5 ans de prison ferme pour escroquerie dans le cadre de l’affaire de la gestion de la caisse d’avance de la ville de Dakar, pour laquelle il est poursuivi en même temps que 7 autres de ses collaborateurs.

Son procès en appel s’est ouvert le 9 juillet. Mais, ses avocats se sont retirés de l’audience en réaction à la décision du président de la Cour d’appel de Dakar de joindre au fond du dossier les exceptions de nullité qu’ils avaient soulevées.

Le juge Demba Kandji n’a pas notamment donné une suite favorable aux demandes d’annulation de la procédure ayant abouti à la condamnation en première instance de l’édile de la capitale à cinq ans d’emprisonnement et une amende de cinq millions de francs CFA.

Les conseils du maire de Dakar et de ses coaccusés s’étaient appuyés sur un arrêt de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qualifiant « d’inéquitable » le procès en première instance, tout en pointant le non-respect du droit à assistance d’un avocat lors de l’ouverture de l’enquête de police.

Dans la foulée de ce retrait, Khalifa Sall a fait publier une déclaration pour en expliquer les raisons et annoncer en même temps sa candidature à la présidentielle de février prochain.

APS

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Notre sélection pour vous