vendredi, mars 29, 2024

Présidentielle 2019 : Thérèse Faye se déchaine sur Alioune Badara Cissé

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Le médiateur de la République est la cible de la directrice générale de l’Agence de la petite enfance et de la Case des tout-petits et Coordonnatrice nationale de la COJER. Elle soutient avoir du mal à comprendre les fondements des sorties fréquentes de son camarade de parti, Alioune Badara Cissé et l’invite dans cette interview de se décider, s’il ne se retrouve plus dans le parti. Thérèse Faye a abordé entres autres sujets les activités de l’opposition, l’affaire Khalifa Sall, la présidentielle de février 2019 ainsi que les réalisations du président de la République.

Quelle lecture faites-vous de la sortie du médiateur Alioune Badara Cissé qui n’écarte pas se présenter à la prochaine présidentielle ?

Il faut préciser qu’Alioune Badara Cissé est militant de l’Alliance pour la République(Apr) depuis les premières heures du parti. Cependant, il est important de constater deux faits : Le premier est qu’ABC est militant du parti jusqu’au moment où je vous parle et je n’ai pas eu connaissance de sa démission de notre formation politique. L’autre fait qui est également constant est que l’APR dans sa globalité et Benno Bokk Yakaar n’ont qu’un seul chef qui est le président de la République Macky Sall. Et le parti, pour les élections présidentielles à venir n’aura qu’un seul candidat. A partir de ce moment, je ne peux pas dire qu’Alioune Badara Cissé ne peut pas être candidat, mais le parti dans lequel nous militons a déjà son candidat qui n’est per- sonne d’autre que le président Macky Sall. Il est libre de voir ailleurs s’il veut être candidat. Ce que je peux dire qui engage la Coordination des jeunesses Républicaines (Cojer) de même que le parti c’est la réélection de notre candidat. Nous ne pouvons pas nous permettre, à quelques mois des élections, d’être divertis par des gens, qui depuis un certain temps ont manifesté ouvertement qu’ils ne sont plus sur le chemin ou sur la ligne tracée par le parti. L’intérêt aujourd’hui pour les militants et les responsables de l’APR et de la coalition est de se concentrer autour de l’essentiel qui est de réélire le président de la République Macky Sall. Nous ne devons pas nous dévier de ce chemin-là, car ce serait suivre certains leaders comme Alioune Badara Cissé qui se trouvent dans un sens qui n’est pas indiqué par le parti. La réussite du président de la République nécessite que tous les militants suivent les instants réactions de Macky Sall, du parti et de la coalition. Nous, à la COJER c’est cela notre préoccupation. Jusque-là le camarade Alioune Badara Cissé n’a pas encore démissionné du parti. Ce n’est pas à l’APR de l’investir et je ne vois pas un autre parti proche même du notre qui va participer à son investiture. L’APR a déjà son candidat.

Comment comprenez-vous ces agissements et ces sorties intempestives?

Ce que je peux dire, c’est que ce qui l’anime c’est lui-même qui le sait. Au niveau du parti, on est plus à un moment où nous devons suivre ou être orienté par ces sorties ou ces manipulations. Il faut aussi le comprendre, car c’est la période qui le demande. Tout un chacun essaie de nous mettre les bâtons dans les roues. C’est aussi la période du chantage et chacun va essayer de faire monter les enchères. Quel que soit son parcours, ABC doit accepter le minimum, c’est-à-dire respecter les règles qui définissent le parti. Si maintenant il ne se retrouve plus dans le parti, il est libre de prendre un autre chemin. Je pense que c’est la règle la plus élémentaire. Il doit avoir le courage politique de se décider. Comme le Président Macky Sall qui lorsqu’il s’est rendu compte qu’il ne peut plus supporter ce qu’on lui fait subir au Pds, il a quitté le Parti démocratique Sénégalais (PDS) pour prendre son destin en main. ABC, est certes un symbole dans le parti, mais la politique rime avec deux choses : symbole et représentativité. Et c’est ce dernier point qui fait la noblesse d’une personne, du leader ou du responsable. Je demande aux gens de laisser ces gens-là s’affirmer et la réalité jugera.

En plus d’ABC, d’autres responsables ne cessent aussi de s’agiter et d’élever la voix. C’est le cas de moustapha Cissé Lô. Est-ce que l’Apr aujourd’hui est soudée et unie derrière son leader ?

Pour le cas de Cissé Lô, il a clairement dit que son candidat est le président de la République Macky Sall. Je ne pense pas qu’il travaille contre la réélection du chef de l’Etat et candidat sortant. S’il a maintenant d’autres idées par rapport au parti et à son fonctionnement il peut le dire. Mais, j’ai la ferme conviction que Moustapha Cissé Lô sera le premier à travailler pour la victoire de son candidat. Il faut comprendre que c’est la politique qui est ainsi faite, surtout pour un parti au pouvoir. Des choses de ce genre ne peuvent pas manquer. Il faut seulement positiver dans le sens où tout le monde ne peut pas avoir la même vision. L’évidence est qu’une fois la bataille lancée, tout le monde va se ranger et travailler à la réélection de notre chef de parti. Il faut comprendre que l’ennemi n’est pas dedans, mais dehors et il faut le combattre en lui faisant face. L’heure n’est pas aux querelles et aux divisions, le temps c’est celui de Macky Sall qui a besoin d’être réélu. Il faudra travailler dans ce sens, car nos ambitions dépendent de cela.

L’ennemi c’est donc Karim Wade que vous avez exilé et Khalifa Sall que vous voulez écarter de la course….

Je ne pense pas qu’on puisse parler d’exil. Karim Wade a été gracié par le président de la République. Quant à Khalifa Sall, c’est une procédure judiciaire qui suit son cours. Sur cette affaire, il y a le temps de la Justice et le président Macky Sall n’a rien à voir dans cette affaire. Ils ne sont pas les seuls à faire partie de l’opposition. Avant-hier seulement ils ont organisé une marche. Et cela veut juste dire que les leaders de l’opposition ne sont pas intéressés par les Sénégalais, parce que nous avons connu des situations un peu difficiles sur lesquelles l’opposition ne s’est jamais prononcée pour proposer des pistes de solutions ou apporter le plus moindre élan de soutien.

Par exemple ?

Je peux citer plusieurs cas comme l’incendie qui a ravagé le marché de Tilène à Ziguinchor. On ne les a pas entendus en parler ou pour compatir avec ces commerçants qui ont vu leurs marchandises partir en fumée. Pourtant les populations de cette zone sont des citoyens comme tous les autres, qui ont besoin de leur soutien, mais c’est le cadet de leurs soucis. D’autres situations ont été vécues par des Sénégalais, mais l’opposition les a ignorés. Je pense qu’une opposition qui ne se soucie pas des difficultés des Sénégalais, qui n’organise des marches que pour des intérêts politiciens, ne doit pas demander le suffrage des électeurs. Le président Macky Sall n’est intéressé que par le Sénégal et les Sénégalais. Un député de l’opposition a dit que même si Macky Sall transforme le Sénégal en diamant, ils ne cesseront pas de s’opposer.

Sont-ils sont leur rôle ?

Oui, mais être dans son rôle c’est aussi se préoccuper des problèmes des Sénégalais.

Et s’ils pensent que tout est nul ?

Heureusement que cette opposition n’est pas significative et elle roule à la déraison. Ses leaders ont en face un gouvernement qui se soucie des préoccupations des Sénégalais. Nous avons tous compris. La stratégie de l’opposition est de toujours masquer les réalisations du président de la République à travers les inaugurations qu’il fait comme le complexe Dakar Arena de Diamniadio et de l’Arène Nationale. Ils ont attendu quatre jours après la cérémonie de Diamniadio pour organiser leur marche. Il faut comprendre que même dans la banlieue où ils ont tenu cette marche, les gens ne les suivent pas dans leur dynamique.

Justement les travaux des universités el hadji ibrahima NIASS de Sine Saloum et d’Amadou makhtar mbow de Diamniadio démarrés plus tôt tardent de sortir de terre et vous inaugurez des arènes.

Il faut comprendre que les types d’infrastructures ne sont pas les mêmes, parce que réaliser une université n’est pas du tout facile. Il est plus aisé de construire une arène ou une salle de basket qu’une université. Il faut se féliciter de la décision prise par le pré- sident de la République d’élargir la carte universitaire ainsi que le démarrage des travaux.

Sur quoi fondez-vous votre optimisme pour la réélection de macky Sall?

Pour plusieurs raisons. L’opposition ne parle que de Macky Sall alors que lui ne parle que des Sénégalais. C’est un patriote qui aime son pays et qui a envie de faire quelque chose pour son pays. Avec toutes les réalisations qu’il a faites sans compter ses ambitions inno-vantes pour le Sénégal, je pense qu’il va passer au premier tour.

Abdoulaye Wade aussi avait un bilan élogieux, mais il a été battu.

C’est vrai. Je ne dis pas qu’il n’a rien fait, parce qu’il avait été élu pour faire des réalisations afin de changer le pays. Mais il avait commis des erreurs et fait des dérives qui ont poussé les Sénégalais à voter contre lui en 2012. Mais aujourd’hui, le président Macky Sall a fait plus que lui en sept ans à la tête du pays. Sa méthode inclusive a touché tous les sec- teurs et tous les lieux comme le monde rural qu’il a électrifié, les bourses familiales et tant d’autres choses.

Comment se porte la CoJer aujourd’hui ?

Elle se porte bien avec l’engagement des militantes et des militants. Nous sommes en train de travailler sur le parrainage avec le pôle qui a été mis en place sous la présidence d’Aminata Touré. Beaucoup de choses sont en train d’être faites avec tous les membres sans même communiquer là-dessus, ce qui importe c’est le résultat qu’on aura et qui sera mis sur la table. Toutes les coordina- tions travaillent dans le sens de la capitalisation des réalisations du président Macky Sall. Nous sommes travaillons aussi avec les jeunes de la coalition Benno Bokk Yakaar dans le but de réussir notre pari.

Toutinfo.net

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