jeudi, avril 25, 2024

Le régime en place s’est donné « un taux de 56% », selon Samuel Sarr

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Samuel Sarr noté déjà des « irrégularités » et de la « fraude massive » lors de la future présidentielle de 2019 du pouvoir en place « lui donnant un taux de 56% ». L’ancien ministre Samuel Sarr a en effet confirmé sa candidature ce week-end, à l’occasion d’une visite auprès des familles religieuses de Ndiassane et Tivaouane. Même s’il garde de bonnes relations avec le Président Macky Sall, il n’a pas manqué de lui adresser des flèches incendiaires. Selon lui, «Macky Sall devait avoir la même humilité qu’Hollande en se retirant de la course à la présidentielle».

L’ancien ministre de l’Energie de Me Abdoulaye Wade a confirmé ce week-end sa candidature aux prochaines élections présidentielles de 2019. Samuel Sarr l’a affirmé lors d’une visite rendue aux familles religieuses de Ndiassane et de Tivaouane. Après avoir retracé son amitié avec le Président Macky Sall, il a décoché des flèches incendiaires en direction du pouvoir en déclarant que «Macky Sall a failli à sa mission et qu’il devait avoir la même humilité que François Hollande, en se retirant de la course à la présidentielle de 2019 et permettre à un autre de venir gérer le pays».

De ce point de vue, «il est évident qu’il sortirait comme un grand, mais malheureusement il est aujourd’hui dans une course effrénée pour un second mandat, tout en sachant qu’il ne pourra pas gagner les élections». De l’avis de Samuel Sarr, les tenants du pouvoir ont déjà fabriqué des résultats leur donnant un taux de 56%, mais ils oublient qu’il y a à côté la contre fabrique qui leur donne un taux de 41 à 49%. Parlant de ses relations avec le Président Macky Sall, il déclare qu’il fait partie des personnes au PDS avec qui il avait beaucoup d’affinités et son épouse Marième Faye Sall est toujours restée sa sœur.

A l’en croire, Macky Sall a apporté une bonne contribution politique lors des élections de 1993 et en 2000, ils faisaient ensemble partie des opprimés et qu’ils étaient dans la branche des faucons et de la finance. «Karim Wade et moi avons pu l’aider à gravir les échelons à travers les bras armés de certaines personnes. Il a été mon ministre de l’Energie quand j’étais Directeur Général de la Senelec et c’est dans son gouvernement que j’ai été ministre de l’Energie. Quand le complot contre lui a éclaté, il était évident qu’on ne pouvait pas arrêter la mer avec ses bras, mais j’ai gardé d’excellentes relations avec lui et ma sœur Marième Faye Sall.

Par la suite, il est devenu le Président de la République». Mais, à en croire Samuël Sarr, le clash est consécutif au traitement réservé à Me Abdoulaye Wade et à son fils Karim Wade. Selon lui, Macky Sall a été le pire Premier ministre du Sénégal, celui qui a osé renier la grandeur de Me Abdoulaye Wade. C’est pourquoi, son pouvoir finissant incarne des déchets qui vont l’emporter. De l’avis de Samuel Sarr, Macky Sall est allé jusqu’à laisser Souleymane Ndéné Ndiaye insulter Me Abdoulaye Wade.

«J’ai été scandalisé, outré, meurtri »

Parlant du cas Karim Wade, Samuel Sarr déclare : «J’ai été scandalisé, outré, meurtri, quand Macky Sall a arrêté Karim Wade. Je suis allé au-delà de ce que je pouvais faire pour le défendre, ce qui m’a valu un séjour carcéral de 40 jours sous le régime de Macky Sall». Malgré tout cela affirme Samuel, il a gardé de bonnes relations aujourd’hui avec le Président Macky Sall. Sur les raisons de son nouvel engagement pour briguer les suffrages des Sénégal, il explique que c’est sur la base du constat unanime que les choses vont mal dans ce pays. «J’aurais pu tendre la main au Président Macky Sall pour travailler avec lui, mais j’ai pris la décision de me présenter à l’élection présidentielle.

Ce n’est ni avec les moyens de Macky Sall, ni pour lui. C’est avec des gens de valeur qui n’accepteront jamais de cheminer avec moi, pour aller soutenir un autre candidat», dit-il. De l’avis de Samuel Sarr, peut-être que le Président Macky Sall travaille jusqu’à deux heures du matin comme il le dit, mais 70% des gens qui l’entourent ne savent pas de quoi on parle. Ce qui l’a conduit à faire de mauvais choix avec comme conséquences cette paupérisation accentuée, le manque d’anticipation sur la gestion des questions de l’eau, les problèmes sur la gestion du contrat de la Société des eaux (Sde).

D’après lui, si le pouvoir avait anticipé au lieu de faire un appel d’offres pour faire venir des amis, on n’en serait pas là aujourd’hui. Il ajoute encore que « cette incompétence caractérisée m’a amené à constater avec mes amis que chaque Sénégalais à le devoir de se lever pour dire cela suffit».

C’est dans ce contexte dit-il, qu’il a engagé ce challenge, étant entendu qu’il est clair que Karim Wade ne peut être candidat à la prochaine présidentielle. Il affirme qu’il fait partie des initiateurs de l’idée que Karim Wade puisse être le candidat du PDS. «La condamnation ayant empêché cette candidature, nous nous sommes concertés pour prendre cette décision d’aller à l’assaut des urnes sous la bannière du Mouvement 2019 avec des chefs de partis, des mouvements associatifs, etc.

Si Karim Wade pouvait être candidat, jamais cette entreprise ne serait enclenchée, mais il ne peut pas l’être. Jusqu’en 2015, nous étions dans le PDS avec des divergences d’opinion sur certaines décisions comme celle de faire de Me Abdoulaye Wade, à l’âge de 94 ans, la tête de liste lors des élections législatives. Etant de ceux qui étaient avec Wade et qui sont sortis du salon, mais qui ne peuvent pas abandonner la maison, pour avoir grandi à son ombre, nous avons décidé de conquérir les suffrages des Sénégalais».

Toutinfo

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