jeudi, mars 28, 2024

Crash de l’avion Canadair : le pilote de l’appareil meurt sur le coup

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Jean BORIES n’est plus. Le pilote français est décédé dans le crash de l’avion Canadair survenu mercredi 8 août 2018 dans le village de Diatar. L’appareil a été retrouvé abîmé coincé dans les champs de Gombo.

Il s’est agi  en l’occurrence d’un crash d’avion qui n’a donné aucune chance de survie au pilote. Selon des informations dignes de foi reçues auprès des autorités militaires, la victime s’appelle Jean BORIES. De nationalité française, ce dernier avait quitté Dakar seul à bord de son avion appelé Canadair. «C’est un avion de dépendage», renseigne-t-on du côté des services de l’Administration sénégalaise.

Le Français qui devait sillonner la zone de Podor devait se rendre dans la commune de Walaldé, pour une mission de prospection émanant de la Dpv, la Direction de la protection des végétaux, pour un traitement aérien qui consiste à lutter contre les oiseaux granivores. En quittant vers 5 heures 40 minutes du matin l’aérodrome de Podor, pour se rendre dans l’Ile à Morphil, précisément à Walaldé, le Français était loin d’imaginer qu’il avait rendez-vous avec la mort. Car une fois arrivé à hauteur du village de Diatar en terre mauritanienne, le pilote seul dans son avion mono fera crash dans un  champ de gombo. Ce dernier serait mort sur le coup, avant que l’avion ne soit complétement réduit en carcasse.

Informé du drame le préfet du département de Podor accompagné de la gendarmerie de Podor, de Pété, du sous-préfet de Gamadji Saré et des sapeurs-pompiers, se sont aussitôt rendu sur les lieux et trouveront le corps de la victime sur place, avant d’être évacué vers Rosso Mauritanie par l’ambulance de l’hôpital de Boghé. Après Rosso Mauritanie, le corps sans vie du Français, âgé d’une soixantaine d’années, fera cap sur Rosso Sénégal, et sera remis aux parents de la victime. D’après certaines sources officielles, «l’avion était loué par l’Etat du Sénégal par le biais du ministère de l’Agriculture, pour aider les producteurs de riz à lutter contre les oiseaux granivores qui ont créé beaucoup de dégâts dans les champs», surtout au niveau du département de Podor. Et c’est en voulant se lever tôt pour mener cette guerre sans merci contre ces prédateurs que le pilote avait jugé nécessaire de se lever à pareille heure. Une manière, pour lui, de pouvoir trouver sur place les oiseaux dans leurs dortoirs. Malheureusement,  le pilote terminera sa course dans les champs de Gombo du village de Diatar où l’avion sera complètement détruit. Sur les lieux du drame, c’est un appareil complément déchiqueté qui campe le décor. Les secours sont toujours à pied d’œuvre pour récupérer les débris de l’avion.

«Nous avons trouvé l’avion abîmé et coincé dans les champs de gombo»

«Nous avions eu peur en entendant le bruit comme si c’était le tremblement de terre. Il faisait déjà 5 heures quarante minutes. En ce moment, j’étais en route pour la mosquée, c’est-à-dire à 5 heures 55 minutes, avec mes parents. C’est en ce moment que nous avons tous entendu un grand bruit, au point même qu’on a du croire que c’était un tremblement de terre. Aussitôt après avoir accompli notre prière, nous nous sommes tous dirigés vers le lieu où s’est produit le crash de l’avion. A notre arrivée, nous avons trouvé l’avion de marque Canadair qui était complétement abîmé et coincé dans les champs de gombo. Nous y avons constaté aussi que le pilote qui était à bord avait perdu la vie. Mais son corps n’était pas déchiqueté. C’est en ce moment  précis que, nous tous, comme un seul homme, avec une grande solidarité  avons pris nos téléphones pour en informer aux différentes autorités de la zone et celles de la Mauritanie. Vers les coups de 9 heures 30 minutes, le préfet était sur les lieux, accompagné d’une importante délégation pour faire le constat de l’ampleur des dégâts subis. Et c’est ce que les autorités mauritaniennes aussi ont fait en se présentant sur les lieux du sinistre. Quant au chef du village de Diatar Mauritanie, où l’avion s’était écrasé avec à son bord le pilote français coincé, de lancer : «Nous avons vraiment eu peur car c’est la première fois que nous entendons un bruit aussi fort dans l’histoire du village», a dit Abdoul Elimane Sy, chef du village de Diatar.

WalfQuotidien

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