jeudi, avril 25, 2024

JAMRA salue la libération de Imam Ndao et exige qu’il soit indemnisé !

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Les charges qui pesaient sur Imam Alioune Badara Ndao semblent s’être écroulées comme un château de cartes ! Lesquelles charges pouvaient être classifiées en deux catégories. Après avoir été la première organisation islamique sénégalaise (en sus de la Ligue des Imams et Prédicateurs, à laquelle appartient l’Imam Ndao) à avoir fustigé les conditions indécentes et outrageantes de son arrestation, JAMRA estime que la seconde manche du combat pour la réhabilitation de Imam Ndao ne saurait être moins qu’une exigence de réparation du préjudice énorme subit après deux ans et neuf mois de détention, qui avait choqué plus d’un.

Etait-ce le fruit du hasard ou fait délibérément, le dossier judiciaire de Imam Ndao avait été curieusement «mélangé» à d’autres «cas», qui n’ont pas manqué de faire frémir plus d’un observateur de la machine judicaire. Mais, grâce à Dieu, sur la trentaine de suspects interrogés, lors de ce procès-marathon, à peine quatre ont reconnu avoir eu à s’entretenir avec le «suspect-vedette». Et qu’elle ne fut l’agréable surprise de tous les admirateurs de Imam Ndao d’entendre ses co-accusés avouer publiquement que s’ils ne sont pas allés rejoindre telle mouvance jihadiste, c’est parce que c’est bien Imam Ndao qui les en a dissuadé.

La seconde catégorie de charges avait trait à de supposés connexions avec la secte nigériane, Boko Haram. Comment peut-on nourrir le moindre soupçon de connivence de ce grand érudit moderne, qui a offert 10 mille m2 de terrain à l’Etat sénégalais pour les besoins de construction d’une école dans le quartier de Ngane-Extension, à Kaolack, avec cette secte islamo-fanatique nigérienne qui justement combat l’École occidentale, qu’elle a déclarée ouvertement de « haraam » (illicite)?

Les espoirs que JAMRA et MBAÑ GACCE nourrissaient quant à l’issue favorable du procès étaient d’autant plus fondés que parmi les juges que le Destin a bien voulu que l’avenir de Imam Ndao se décidât entre leurs mains de mortels figurent un magistrat érudit du Coran, qu’il échoit même souvent de diriger la prière dans son quartier ; et un autre juge, par ailleurs membre éminent de l’Eglise catholique. Imam Alioune Badara Ndao, chef religieux jugé par ses paires, de surcroît pieux croyants, il n’y avait nulle raison de désespérer que le droit, dans toute sa splendeur, ne fût dit.

JAMRA et MBAÑ GACCE, après avoir fustigé, dès le 29 octobre 2015, son arrestation, considère donc que l’acquittement de Imam Ndao est avant tout une victoire de la Justice ; un triomphe de la Démocratie et de l’Etat de droit ! Et la logique voudrait qu’après avoir été innocenté, que cet éminent maître coranique doublé d’un grand entrepreneur agricole soit indemnisé à la hauteur du préjudice moral et économique subi pendant près de trois longues années de détention.

JAMRA et MBAÑ GACCE rendent un vibrant hommage aux juges de la Chambre spéciale statuant en matière criminelle, qui ont su vaillamment, en leur âme et conscience, relever le défi de ne pas faire moins que leurs homologues américains ; lesquels ont courageusement dégarni le camp de concentration de Guantanamo, qui grouillait de victimes de l’excès de zèle de la CIA et du FBI, en affranchissant de braves martyres du délit de faciès, de l’injustice désastreuse des hommes!

Dakar, le 19 Juillet 2018,
Les Bureaux exécutifs
de JAMRA & Mbañ Gacce

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