mardi, avril 16, 2024

Le sort de Khalifa Sall scellé ce mercredi

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La reprise du procès en appel de Khalifa Sall s’ouvre ce mercredi 18 juillet 2018. A l’issue de cette audience, le maire de Dakar sera fixé sur son sort. Après le premier réquisitoire de l’avocat général, Lansana Diaby, demandant la libération de Khalifa Sall, ses partisans s’attendent à sa libération aujourd’hui. Toute autre décision pourrait mettre le feu aux poudres.

Il y aura de l’électricité dans l’air au tribunal de Dakar. Ce mercredi est un jour de tous les dangers. C’est le jour de la reprise du procès en appel de la caisse d’avance de Dakar, avec l’examen de l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao qui remet en cause le jugement en première instance du maire de Dakar, Khalifa Sall et ses coaccusés. En effet, ses partisans s’attendent à sa libération depuis le réquisitoire de l’avocat général, Lansana Diaby, qui a demandé sa libération, pour permettre à la Cour d’appel de prendre connaissance de la décision de la Cour de justice de la Cedeao. A cela, il faut ajouter les avis de nombreux juristes nationaux et parfois internationaux qui demandent à l’Etat du Sénégal de respecter l’arrêt de la Cour de la Cedeao.

C’est pourquoi son maintien en prison comme le demande ce même avocat général dans son réquisitoire écrit déposé, hier, sur la table du juge de la Cour d’appel, risque d’occasionner des troubles à Dakar. Une décision contraire risque de mettre le feu aux poudres. Déjà ses partisans appellent à se rendre en masse aujourd’hui au tribunal de Dakar non pas pour assister à la poursuite du procès, mais bien pour l’accompagner à l’hôtel de ville de Dakar. Car ils sont convaincus que leur mentor recouvrera la liberté ce jour. Ils accepteraient difficilement toute décision contraire à l’arrêt de la Cour communautaire.

D’ailleurs, au lendemain du verdict de la Cour communautaire, la Jeunesse nationale Khalifiste (Jnk) avait exigé sa libération immédiate et sans condition du député-Maire Khalifa Ababacar Sall et de ses codétenus et l’annulation de la procédure judiciaire. Le mouvement avait également donné un ultimatum jusqu’à mardi à l’État du Sénégal pour se conformer à la décision de justice. «Faute de quoi nous marcherons vers la prison de Reubeuss pour libérer le Maire de Dakar», avait-il prévenu dans un communiqué.

La Cour a estimé que les droits à un procès équitable, à la présomption d’innocence, à l’assistance d’un conseil du Maire de Dakar Khalifa Sall et ses codétenus ont été violés. La détention du Maire de Dakar depuis la proclamation des résultats des élections législatives jusqu’ à la levée de son immunité parlementaire est arbitraire. Enfin, la Cour communautaire affirme que la responsabilité de l’État du Sénégal est engagée et lui ordonne d’allouer 35.000.000 FCFA aux victimes.

WalfQuotidien

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