Le ministre de la Communication Abdoulaye Baldé préconise la réalisation de projets nationaux et communautaires de développement d’infrastructures numériques de qualité, pour que le continent africain puisse s’arrimer à la société de l’information.

Les voies d’un « arrimage » des pays africains à la société de l’information « passent par la réalisation de projets nationaux et communautaires de développement d’infrastructures numériques de qualité », a souligné M. Baldé, également en charge des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique.

Il présidait la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e assemblée générale de l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO).

Selon le ministre de la Communication, les programmes inclus dans le plan stratégique de l’ARTAO sont d’un « grand intérêt » pour le continent africain et pour la sous-région.

Il précise que ces programmes portent sur une meilleure coordination de la transition digitale dans la sous-région, la gestion des pratiques liées au roaming, la coordination du partenariat public-privé pour un développement à grande vitesse du secteur des télécommunications.

M. Baldé a de même évoqué l’adoption de directive pour la portabilité de numéros ainsi que la coordination des politiques sur la cybercriminalité entre les différents acteurs.

A ses yeux, « toutes ces préoccupations’’ de l’ARTAO sont en phase avec les initiatives développées par le gouvernement du Sénégal, à travers la stratégie nationale « Sénégal numérique 2025 ».

Ce programme vise « le numérique pour tous et pour tout usage d’ici 2025 au Sénégal », a rappelé Abdoulaye Bibi Baldé.

Dans la même perspective, le gouvernement sénégalais « a élaboré et validé la Stratégie nationale de cyber-sécurité du Sénégal pour un cyber espace en 2022 de confiance, sécurisé et résiliente pour tous », a-t-il dit.

« Plus que toute autre partie du monde, l’Afrique se doit de mettre en place un environnement des plus favorables pour accélérer le développement des infrastructures, des télécommunications et des TIC. Des maillons importants dans le processus d’édification d’une société de l’information inclusive et durable », a indiqué le ministre de la Communication.

S’adressant aux participants venus de 15 pays africains, il leur a assuré que le Sénégal « soutient les initiatives régionales et sous-régionales visant le développement des télécommunications ».

Il a évoqué la mise en place d’un marché commun africain dans le cadre d’un secteur des télécommunications « ouvert, compétitif et complémentaire capable de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable ».

L’’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO), créée en 2003, à son siège à Abuja, au Nigeria. Elle compte 14 Etats membres de la CEDEAO plus la Mauritanie.

L’ARTAO vise le développement des infrastructures et des usages des télécommunications ainsi que l’adaptation de la réglementation du secteur. (APS)

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.