vendredi, avril 19, 2024

Dakar produit 99 700 tonnes de déchets plastiques par an

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Rien que pour la Région de Dakar, 99.700 tonnes de déchets plastiques sont produites par an, a indiqué le ministre de l’environnement et du développement durable, Mame Thierno Dieng lors de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement (JME).

« Ainsi, pour la seule région de Dakar, l’estimation du potentiel de déchets plastiques sur la base d’une quantité de production journalière de 1 500 tonnes de déchets solides urbains, nous donne un tonnage de 99 700 tonnes par an, dont les emballages plastiques représentent 78%. On note également une augmentation relative de près de 15% de déchets plastiques en 15 ans, due à notre nouveau mode de consommation » a-t-il dit à Tivaouane. La ville sainte abritait la célébration de l’événement qui portait cette année sur le thème «combattre la pollution plastique».

Selon le ministre toujours, en adoptant ce thème, la communauté internationale met en exergue le fléau que représente la prolifération des déchets plastiques sous toutes ses formes et dans tous les milieux et rappelle l’exigence de réduire cette pollution à grande échelle. « Une estimation indique qu’à l’heure actuelle 1.800 milliards de déchets plastiques polluent les océans, et ce nombre ne cesse d’augmenter » a-t-il dit.

Le ministre de l’environnement a incité avec la célébration de la journée de l’environnement  « pour chacune et chacun d’entre nous de nous rappeler notre devoir éco-citoyen et promouvoir le changement des modes de production et de consommation ».

« Nous devons en milieu urbain, bannir la surconsommation et développer un réflexe de consommation des produits locaux pour permettre aux familles rurales de mieux vivre. Cette solidarité nationale entre villes et terroirs est nécessaire.  Je dirai que nous devons d’abord compter sur nous même en tant que citoyen. A ce titre, j’estime que la culture est un élément important à prendre en considération dans ce processus. En effet, la dimension culturelle est au cœur de nos habitudes de vie y compris face à notre gestion des déchets.
Nous pourrions commencer par modifier notre comportement en réduisant, par exemple, notre utilisation des plastiques non recyclables en refusant les sachets ou gobelets en plastique dit « jetables », source de pollution extrême » a-t-il prôné.

Il existe des alternatives dira aussi le ministre citant par ailleurs  l’utilisation de matières naturelles biodégradables mais aussi les sacs en papier.

L’État, aussi, joue bien sûr sa partition dans la lutte contre la pollution plastique, a assuré le ministre pour finir, avec le projet de gestion des déchets municipaux et déchets dangereux pour réduire les émissions de polluants organiques persistants dans les villes de Tivaouane et Ziguinchor. Un projet qui doit permettre d’améliorer le système de traitement des déchets municipaux et des déchets dangereux par le renforcement des capacités des acteurs concernés, mais également par la promotion des meilleures techniques disponibles et meilleures pratiques environnementales. Mais aussi l’adoption de la loi relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation des sachets plastiques de faible micronage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques. (DakarActu)

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