jeudi, mars 28, 2024

Le Président de l’ASRED, Ibrahima Sall, libéré

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Le Président de l’association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (asred) a vu son dossier classé sans suite lundi 7 mai 2018 par le maître des poursuites. Ibrahima Sall, a passé quatre jours de garde-à-vue à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane et trois au Commissariat central après un retour de Parquet. Il a été interrogé par les gendarmes sur la preuve des trois dernières grèves de la faim au Camp pénal de liberté 6, aux maisons d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès et de Diourbel, ses sources de financement, soutiens, son récépissé, etc.

Le Président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus arrêté chez lui, à Rufisque le 1er mai 2018, par la Section de Recherches (Sr) de la Gendarmerie de Colobane, a été déféré vendredi 4 mai devant la Procureur de la République, fait l’objet d’un retour de Parquet, puis libéré lundi 7 mai 2018.

Son dossier a été classé sans suite. Résultat des courses, il a passé sept jours (quatre entre les mains des gendarmes et 3 au commissariat Central de Dakar), loin de ses proches, privés de liberté, pour rien. Nous écrivions dans nos précédentes éditions qu’Ibrahima Sall a été interrogé sur le contenu de ses trois derniers communiqués faisant état des récentes grèves de la faim des détenus du Camp Pénal de liberté 6, des Mac de Thiés et de Diourbel.

Les pandores ont voulu savoir qui lui donnent des informations au sein des prisons, l’origine du financement de la structure qu’il dirige, qui sont derrière lui, à quand remonte sa dernière visite dans une prison, comment peut-il prouver les difficiles conditions de détention des détenus qu’il dénonce dans la presse. Ibrahima Sall a catégoriquement refusé de donner les noms de ses informateurs.

Il a dit au sujet de la réaction du Directeur de l’administration pénitentiaire (Dap) qui a soutenu qu’il n’a pas mis les pieds dans une prison depuis un certain temps que sa dernière qui remonte à fin avril, s’est déroulée à la prison de Thiès et il a obtenu un permis de visite en bonne et due forme. Sur les sources de financement, il a répondu que l’Asred n’en a qu’une, celle des cotisations de ses membres, anciens détenus, qui achètent des cartes.

Par ailleurs, il a été dit que l’Asred n’est pas reconnu et que Sall n’est pas habilité à traiter des affaires pénitentiaires. Ibrahima Sall à qui il a été reproché, entre autres, d’intervenir pour le compte de prisonniers alors que sa structure n’a pas de récépissé, a brandi un récépissé de dépôt, signé par le Préfet de Rufisque, des statuts et exemplaires de carte de membres. Nos tentatives de joindre Ibrahima Sall sont restées vaines.

Toutinfo

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