Pour n’avoir pas modéré des photos d’une adolescente dénudée postées par vengeance, Facebook a fait l’objet de poursuites judiciaires en Irland du Nord. Sentant l’affaire mauvaise, le réseau social Facebook a préféré réglé à l’amiable, en concluant un accord confidentiel selon Pearse McDermott avocat de la jeune qui s’est confié à l’AFP.
Lors de la procédure, ses avocats avaient même comparé l’usage de photos personnelles dénudées à de la maltraitance
La jeune fille avait entamé des poursuites au civil pour réclamer des dommages et intérêts pour négligence, usage frauduleux d’informations personnelles et infraction à la loi sur la protection des données. Lors de la procédure, ses avocats avaient même comparé l’usage de photos personnelles dénudées à de la maltraitance.
L’affaire avait été engagée en 2014, lorsque l’adolescente de 14 ans à l’époque avait signalé la publication répétée sur une « shame page » d’une photo où elle était dénudée.
Facebook a mis en place depuis mars 2017 des outils de lutte contre les pratiques dites de « revenge porn »
Le réseau social avait échoué une première fois, en septembre 2016, à faire classer le dossier, clamant avoir supprimé la photo dès son signalement. Interrogé, un porte-parole de Facebook n’a pas souhaité commenter la conclusion de cet accord à l’amiable, se contentant d’évoquer son engagement en faveur d’une amélioration constante de ses services et d’une écoute des usagers.
Il a précise avoir mis en place depuis mars 2017 des outils de lutte contre les pratiques dites de « revenge porn », qui consistent à diffuser des clichés ou vidéos intimes de proches.
Avec RTL