mardi, avril 23, 2024

Formation professionnelle : 2.000 personnes ciblées par an dans les 220 communes couvertes par le Puma

Ne ratez pas!

En vue d’améliorer le cadre de vie des populations dans les zones frontalières, le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) et l’Office national de formation professionnelle (Onfp) ont signé un protocole de partenariat.

Hier, le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) et l’Office national de formation professionnelle (Onfp) ont signé un protocole de partenariat. Il a pour objectif de corriger les problèmes notés dans les zones frontalières du Sénégal, notamment l’iniquité, le niveau élevé du taux de pauvreté et l’accès limité aux services sociaux de base. « Le protocole que nous signons montre l’engagement des deux structures à travailler ensemble pour l’atteinte des objectifs fixés au Puma par le président de la République, mais également la mise en œuvre conjointe et opérationnelle d’actions sur le terrain en faveur des populations », a affirmé Sanoussi Diakité, directeur général de l’Onfp qui s’engage à former 2.000 personnes par an dans les 220 communes couvertes par le Puma. L’objectif est d’amener ces acteurs à acquérir les compétences, à produire et à mener des activités productives et à générer des revenus substantiels. Ces formations concernent les techniques d’entretien et de réparation des équipements d’allégement des travaux des femmes, les techniques culturales, la gestion des fermes agricoles, de l’élevage des petits ruminants, la transformation agroalimentaire et les compétences en matière de Btp. La durée de la formation varie entre 45 heures et 300 heures et les bénéficiaires recevront une attestation. Moussa Sow, coordonnateur national du Puma a, par ailleurs, rappelé que sa structure « prévoit de réaliser, sur une période de neuf ans, 14.966 infrastructures et équipements dans les secteurs du transport, de l’hydraulique, de l’éducation, de la santé, du sport, des télécommunications, entres autres ». Selon lui, lors de la rencontre pour la validation du Puma, le 11 mai 2017, seuls l’Onfp et le Programme national de développement local (Pndl) avaient manifesté leur volonté d’accompagner le Puma. « Dans la commune de Porokhane, nous avons démarré une piste de 45 km et nous sommes à mi-parcours grâce à la réaction rapide du Pndl qui a mis à la disposition du Puma les études qui avaient été faites dans cette zone », fait-il savoir.

Lors de cette cérémonie, le général Abou Thiam, représentant du chef de l’Etat, a souligné l’importance de la signature entre le Puma et l’Onfp. Pour lui, l’absence de cadre de formation dans les zones frontalières pose des problèmes comme l’émigration, la déchéance de la jeunesse, mais « heureusement qu’il existe encore une autre alternative », a-t-il

Source :Le Soleil

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

 Assurance agricole au Sénégal : le taux de pénétration reste encore « très faible » (CNAAS).

 Avec une population de 18 millions d'habitants, dont 70% sont des paysans, le Sénégal se trouve confronté à un...

Notre sélection pour vous