Le président français François Hollande a affirmé jeudi soir que « les pistes » sur l’attaque qui a tué un policier sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris, « sont d’ordre terroriste », lors d’une conférence de presse au sortir d’une réunion de crise. L’organe de propagande du groupe terroriste État islamique (EI), l’agence Amaq, a revendiqué l’attaque quasi simultanément.
Moins de trois heures après la fusillade, l’agence Amaq a communiqué que l’EI revendiquait l’attaque. La communication du groupe terroriste attribuerait l’agression à « Abu Yousef al-Belgiki », suggérant de liens avec la Belgique. Plus tôt, un avis de recherche a été émis par la police française pour un second suspect arrivé en France en train, depuis la Belgique, selon un document cité par l’agence Reuters. Deux candidats à la présidentielle en France, la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen et le conservateur François Fillon, ont par ailleurs annoncé jeudi soir l’annulation de leurs déplacements prévus vendredi, à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, placée sous haute surveillance en raison de la menace terroriste. (Belga)