Les femmes koldoises ont célébrée ce 8 mars cette journée internationale qui leur est dédiée. Une manifestation a eu lieu dans l’enceinte du Centre Départemental d’Assistance et de Formation pour la femme (CEDAF) de Kolda.
A cette occasion, la coordonnatrice de ce centre a appelé à un changement de paradigmes. Pour elle, en lieu et place des revendications relatives à l’accès aux financements et aux postes de responsabilité» entre autres, la priorité doit être donnée à la formation. « L’émergence de la femme passe d’abord par la formation technique et professionnelle », a indiqué Madame Danielle Bassène Faye, coordonnatrice du CEDAF de Kolda.
« C’est après avoir reçu une bonne formation sur un métier et en management qu’elles pourront véritablement revendiquer des financements ou des postes de responsabilité pour mieux gérer ou gouverner puisqu’ayant été bien outillées », a-t-elle précisé. Avant de poursuivre qu’il faut qu’on évite de mettre la charrue avant les bœufs et que l’ambition de la communauté internationale et des hautes autorités du pays, « c’est de parvenir à l’horizon 2030 de mettre les femmes à l’aise dans le monde du travail ». Et « cela passe par la formation, le dynamisme et la solidarité », a-t-elle martelé.
Dans ce sillage, le CEDAF tient compte de cet aspect, en organisant « des formations sur des métiers émergents et en entreprenariat ». A cela s’ajoute « la mise en place de comités d’initiative sociaux et environnementaux qui sont des cadres de solidarité et de partage d’expériences pour contribuer à l’émergence de ces braves femmes du Fouladou »
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