vendredi, mars 29, 2024

Pape Zenine Diatta : « 900 enfants de Kolda bénéficiaires du CASH TRANSFER risquent de retourner dans la vulnérabilité ».

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C’est le chef de service départemental du développement communautaire de Kolda qui sonne l’alerte. Au total « 900 enfants du département appartenant à des familles nécessiteuses bénéficiaires du programme  Cash Transfer risquent de retourner dans la vulnérabilité si rien n’est fait ». Pape Zenine Diatta, par ailleurs point focal institutionnel du CDPE de Kolda a fait part de cette situation à Dialambéré. C’est un village de l’arrondissement de Mampatim où World Vsion a organisé ce dimanche 19 février une session de renforcement de capacités au profit des membres des comités villageois de protection de l’enfant et des ateliers pédagogiques avec l’appui de l’artiste Sister Fa.

Selon M Diatta, ce programme initié par l’UNICEF contribuait à la lutte contre l’extrême pauvreté par un appui financier octroyé à ces ménages vulnérables, mais il a pris fin  le mois de juillet dernier. Depuis lors, les bénéficiaires sont laissés à eux-mêmes, a-t-il déploré. Alors qu’il était prévu, dit-il,  de les intégrer dans le programme des bourses de sécurité familiales. « C’est donc une urgence pour nous CDPE que ces enfant soient pris en compte dans ce programme de bourses de sécurité familiale. Et le plaidoyer que nous avons mené dans ce sens n’a pas eu jusqu’ici un écho favorable », a regretté le départemental du développement communautaire.

Se prononçant sur les vulnérabilités récurrentes dans cette commune de Dialamabéré qui bénéficie des interventions de world Vision, Pape Zenine Diatta soutient que les membres des comités villageois rencontrés ont fait part de la persistance « des mariages d’enfants, du problème de l’état civil, les migrations d’enfants, les pires formes de travail » entre autres.

Un diagnostic confirmé par les productions des ateliers animés par Sister Fa et son équipe. Ainsi, M Diatta a saisi cette opportunité pour plaider pour la redynamisation et la multiplication,   avec l’appui de world Vision,  des cadres de protection dans la commune de Dialambéré où « il n’existe que 12 comités villageois de protection de l’enfant sur 69 villages dénombrés dans cette collectivité ».

ismaila.mansaly@koldanews.com

 

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