Pour faire face au nombre grandissant des coupeurs de bois, l’Etat a impliqué dans la lutte, en plus du service des eaux et forêts, l’armée, la gendarmerie et la douane. Malgré, ces interventions combinées des forces de sécurité, certains exploitants illégaux trouvent des solutions pour couper le bois de vene et revendre les troncs en Gambie. Ainsi, ils passent plusieurs jours dans la forêt avec leurs chevaux. Ce qui va permettre sous la complicité de certaines personnes, la naissance d’une nouvelle filière : la vente d’eau pour abreuver les chevaux. En effet, le bidon de 20 litres se vend à 20 000 F CFA a-t-on appris. Une activité rentable qui se déroule dans la discrétion comme la vente de la drogue.
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