vendredi, mars 29, 2024

Violences basée sur le genre: Le pire dans les établissements d’enseignement supérieur

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Violence sur le genreAvec un taux de prévalence de 30%, la gent féminine est vulnérable dans l’Enseignement supérieur. Ceci, avec des violences liées au physique, à la psychologie, au sexe, au travail, etc.

De Saint-Louis à Ziguinchor, en passant par Bambey, Thiès et Dakar, à travers leurs Universités respectives, le milieu de l’enseignement supérieur est un espace de production et de reproduction de violences basées sur le genre. Ces violences sont difficilement identifiables, qualifiables et traitables du fait de leur complexité. Et beaucoup de facteurs : âge, sexe, ethnie, handicap, favorisent la vulnérabilité des femmes dans les établissements d’enseignement supérieur. «Parmi les personnes enquêtées, 87,7% ont déclaré connaître l’existence de violence physique, 60% psychologique, 77% sexuelle, 25% institutionnelle et 12,3% économique et financière», a indiqué Fatou Diop Sall, coordonnatrice du Groupe d’études et de recherches Genre et sociétés (Gestes). Et avec un taux de prévalence de 30%, soit 3/10, les femmes se trouvent dans des situations défavorables qui les exposent à la vulnérabilité en plus de leur faible représentativité. «Globalement, dans les universités, il y a 15% de femmes dans le personnel enseignant, 41% dans le personnel administratif, technique et de service, et les étudiantes constituent 35%», a-t-elle révélé. Les études ont été menées grâce au Fonds d’impulsion de la recherche scientifique et technique (First) pour une «recherche action pour la prévention des violences basées sur le genre (Vbg) dans les établissements d’enseignement supérieur du Sénégal».

Par conséquent, «cette situation de violence qui existe dans nos établissements, porte atteinte aux droits humains, nuit à la qualité de l’enseignement, freine la liberté d’expression des victimes, etc., et même incompatible avec le dialogue social», a expliqué Mme Sarr Ndèye Sine Diop, coordonnatrice de la cellule Genre du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Et dans le cadre professionnel, les conflits existent entre personnels enseignant et administratif. «Dans les universités, nous avons deux types de personnels (les enseignants et l’administration). Et nous avons eu à remarquer des cas de violence avérée, comme une assistante qui ne s’entendait pas avec un enseignant et sans avertissement ou autre, elle a été déplacée ailleurs», a témoigné Touti Diop, directrice de la communication, du marketing et de l’audiovisuel de l’Université de Thiès.

Toutefois, les acteurs comptent mettre en avant la sensibilisation, afin de réduire sensiblement les violences basées sur le genre pour que les instituts d’enseignement supérieur soient un lieu d’épanouissement.

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