Venu présider le forum en remplacement du chef de l’Etat absent du territoire national, Abdoul Aziz Tall, ministre chargé du suivi du Pse a soutenu que la finance islamique est le premier partenaire du Pse. L’ambition du chef de l’Etat est forte car, « la plupart des projets du Pse sont financés par la finance islamique. Le souhait du chef de l’Etat c’est que la finance islamique aille au-delà des réalisations existantes. Il s’agit de bâtir de véritables industries financières islamiques qui à côté de la finance classique va accompagner le développement économique du Sénégal à travers le Plan Sénégal émergent», soutient le ministre.
« Le Sénégal est à la croisée des chemins de son ordre économique révolu vers l’émergence à travers le Pse qui permet la création de richesses à travers de grands projets. Nous sommes en phase de prendre le second Sukuk (ndlr: certificat d’investissement conforme ) la recommandation religieuse issue du Corant interdisant aux fidèles le prêt à intérêt) qui sera de 150 milliards FCFA pour continuer à financer les projets de l’Etat à travers le Sénégal émergent», a dit le représentant du chef de l’Etat. En 2010, le Sénégal avait pris le premier Sukuk qui était de 100 milliards FCFA.
« Pas de croissance ni de développement ou émergence sans le capital financier. Les puits des ressources financières d’où les finances venaient commencent à tarir. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes tournés vers les finances islamiques qui ont des méthodes et des stratégies différentes basées sur les préceptes de l’islam», conclut-il.
Le ministre chargé du suivi du Pse était accompagné du ministre du Commerce, Alioune Sarr, de Birima Mangara, ministre du Budget et de Khadim Diop, ministre de l’Intégration.
Source:setal.