Les acteurs intervenant dans le processus de recherche de la paix en Casamance vont désormais mener leurs actions sur le terrain de manière harmonisée. Ils viennent de mettre sur pied la Coordination des Organisations Civiles Sous-régionales pour la Paix en Casamance. L’assemblée générale constitutive s’est tenue à Ziguinchor les 20 et 21 février derniers.
A cette occasion un bureau consensuel a été mis en place pour faire fonctionner cette structure qui regroupe 176 organisations de la société civile du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau. Les membres de cette coordination ont fait confiance à Henry Ndecky coordonnateur du réseau Dynamique de Paix pour diriger ce bureau qui comporte des représentants en Gambie et en Guinée Bissau. Ce bureau va avoir comme premier chantier l’élaboration d’un plan d’actions dans les prochains jours, ceci pour relancer le processus de négociation entre les parties en conflit en Casamance, a indiqué M Ndecky dans sa première allocution prononcée après son installation.
Les pays voisins saluent cette option d’agir en synergie. Les acteurs bissau-guinéens, par la voix du Pasteur Domingos De Fonséca, réitèrent l’engament de ce pays frère à soutenir ce nouveau cadre pour que la Casamance puisse retrouver la paix. Pour M De Fonséca, « Nous constituons une famille. Quand un membre de la famille a mal, nous avons tous mal. Nous sommes tous interpellés. Nous avons intérêt à agir ensemble pour faire revenir la paix en Casamance et dans la sous-région ». La délégation gambienne embouche la même trompette. « La Gambie et la Guinée Bissau ne peuvent pas être en paix si la Casamance n’a pas la paix », a fait savoir Fatou Jallow du comité local gambien pour la paix en Casamance.
Au terme des travaux le coordonnateur Henry Ndecky a lancé un appel aux bonnes volontés notamment les anciens de la Casamance à soutenir cette nouvelle structure pour faire revenir la paix dans cette partie sud du pays.
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