mercredi, avril 24, 2024

KOLDA : L’Association Damal Bammtaaré œuvre pour un cadre familial sans violences et respectueux des droits des enfants

Ne ratez pas!

L’Association Damal Bamtaré appuyée par SOS Village d’enfant à travers son programme de renforcement de la famille veut limiter l’incidence des violences conjugales sur la vie des enfants de Sinthiang Tountouroung. Un forum communautaire sur les violences basées sur le genre s’est tenu dans ce quartier périphérique de Kolda ce mercredi 16 décembre. La rencontre qui avait l’allure d’une foire aux problèmes conjugaux a permis aux femmes qui y ont pris part d’exposer toutes les violences dont elles font l’objet dans leurs ménages respectifs.

Et parmi les récits suivis, celui de la dame K K renseigne à suffisance sur la gravité des problèmes vécus en silence par certaines femmes de ce quartier défavorisé. « Je suis à ma 25e année de mariage. J’ai été épousée très jeune à l’âge de 13 ans. Actuellement, mon mari ne fait qu’insulter les enfants de mère. Cela me fait très mal », a-t-elle fait savoir, la voix tremblotante. « La nuit, je n’ai pas la paix. Il arrive qu’il me menace avec un coupecoupe. Les voisins entendent ces menaces et les injures qu’il profère contre ma personne. C’est gênant », a-t-elle poursuivi. «  Quand, je réclame la dépense le matin, il demande d’aller prendre à crédit à la boutique. A son retour, il refuse d’honorer l’engagement. Dans ce cas, je n’ai que mes larmes pour aller rembourser le boutiquier qui fait preuve de compréhension. C’est insupportable », se lamente-t-elle. Avant de poursuivre qu’elle se trouve dans l’obligation d’accepter ce chemin de croix que le Tout Puissant Allah lui a tracé et elle va continuer à supporter cette situation difficile puisque elle a pris la décision de « ne jamais se séparer des enfants ». « C’est mon trésor », a-t-elle martelé.

Le Président de l’Association Damal Bamtaaré confirme qu’il existe des cas de violences dans ce quartier. A en croire Mamadou Diawara «  les violences verbales notamment les injures font légion ». A cela s’ajoute « les violences psychologiques occasionnées par le refus d’échanger les paroles ou l’absence de dialogue, des violences économiques ». Toutes choses qui ne militent pas du tout en faveur du respect des droits des enfants qui ont vraiment besoin d’un cadre familial « paisible et harmonieux » pour s’épanouir, a-t-il conclu.

Ce collègue Seydou Diatta embouche la même trompette. Pour lui, le couple parental a intérêt à mettre, en avant, les intérêts des enfants en travaillant sans relâche pour que « les bouts de bois de Dieu » puissent vivre dans environnement familial « sans violences et une atmosphère bon enfant ».

ismaila.mansaly@koldanews.om

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Trump rencontre un ancien Premier ministre japonais pour sa diplomatie de l’ombre

Donald Trump a reçu mardi l'ancien dirigeant japonais Taro Aso à New York, selon son équipe de campagne, dans...

Notre sélection pour vous