jeudi, avril 25, 2024

Kamikazes des attentats de Paris : les Profils

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Trois équipes coordonnées, sept jeunes kamikazes morts dont cinq déjà identifiés: ils ont semé la mort vendredi soir, tuant au moins 129 personnes et en blessant 352 autres dans des attaques à Paris et aux abords du Stade de France. Qui sont-ils?

– Dans les rues de Paris –

Brahim Abdeslam, 31 ans, Français résidant en Belgique, s’est fait exploser seul dans un restaurant boulevard Voltaire, blessant grièvement une personne.

Né le 30 juillet 1984, il fait partie d’une fratrie dans le viseur des enquêteurs, sur les traces de l’un de ses frères, Salah, peut-être le huitième auteur des attaques.

La justice belge a émis un mandat d’arrêt international contre ce dernier tandis que la police française a lancé un appel à témoin, photo à l’appui, à l’encontre de cet « individu dangereux », qui a loué une Polo noire immatriculée en Belgique et retrouvée devant le Bataclan, où 89 personnes ont péri.

Brahim a de son côté loué une Seat noire, également immatriculée en Belgique et retrouvée à Montreuil, près de Paris. A son bord: trois fusils d’assaut kalachnikov, onze chargeurs vides et cinq pleins.

L’assaillant a sans doute été exfiltré samedi après un appel à des complices venus de Belgique, selon des sources policière et proche de l’enquête.

Un autre frère, Mohamed, a été placé en garde à vue avant d’être relâché. A sa sortie, il a assuré devant la presse ne pas savoir où était son frère qu’il a qualifié de « garçon normal ».

– Au Bataclan –

Trois hommes porteurs d’armes de guerre surgissent d’une Polo noire et font un carnage dans cette salle de spectacle parisienne en plein concert du groupe de rock Eagles of Death Metal. Deux ont déclenché leurs ceintures piégées lors de l’assaut, le troisième a été tué par un policier et sa ceinture a explosé.

Identifié par l’empreinte d’un doigt sectionné, Omar Ismaïl Mostefaï, 29 ans, est l’un d’eux: un petit délinquant français, né le 21 novembre 1985 à Courcouronnes (Essonne), condamné huit fois entre 2004 et 2010 mais jamais incarcéré.

Fiché pour radicalisation depuis 2010, il n’a pour autant « jamais été impliqué » dans un dossier judiciaire terroriste. Mais selon un responsable turc, la police turque avait « informé la police française deux fois, en décembre 2014 et juin 2015 » au sujet de cet homme, sans toutefois jamais avoir « de retour de la France sur cette question ».

Issu d’une fratrie de six enfants, le jihadiste, père d’une petite fille, n’entretenait plus aucune relation avec ses proches.

Il fréquentait la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir), mais le président du lieu de culte, Abdallah Benali, a assuré qu’il ne le « connaissait pas ».

L’autre kamikaze mort au Bataclan est Samy Amimour, âgé de 28 ans. Né à Paris et originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis), il est décrit par son entourage comme un jeune gentil, bon élève et réservé.

Sous le radar des services français, il avait été mis en examen le 19 octobre 2012 pour un « projet de départ avorté vers le Yémen ». C’est son interpellation « traumatisante » qui aurait « motivé son départ » vers la Syrie, le 11 septembre 2013, selon ses parents, Mouna et Azzédine. Un mandat d’arrêt international avait été émis contre lui.

Sa famille, qui avait tenté de l’exfiltrer, a expliqué à l’AFP que ses espoirs de le voir rentrer s’étaient récemment encore amenuisés, Samy s’étant marié en Syrie où il se trouvait encore à l’été 2014.

Selon le récit de témoins au Bataclan , les trois kamikazes « habillés normalement, jean, baskets », parlaient tantôt en arabe, tantôt en français.

Des policiers de leur côté ont repéré, dans ce trio, un duo singulier: un grand type d’une vingtaine d’années, droit, impassible et froid, habillé d’un sweat à capuche foncé, et un autre plus âgé, plus corpulent, et beaucoup plus nerveux.

– Stade de France –

Deux des trois kamikazes qui se sont fait exploser aux abords du stade ont été identifiés: Bilal Hadfi, 20 ans, de nationalité française mais résidant en Belgique, et un deuxième près duquel a été retrouvé un passeport syrien au nom d’Ahmad Al Mohammad, 25 ans, né à Idlib en Syrie. Ce dernier assaillant avait été contrôlé en Grèce en octobre, selon ses empreintes.

Ahmad Al Mohammad, dont l’authenticité du passeport « reste à vérifier » selon la justice, est inconnu des services de l’antiterrorisme français.

Source: RTLInternational

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