La création d’une coalition antiterroriste unie contre le terrorisme est non seulement possible, mais nécessaire, a déclaré lundi le président russe Vladimir Poutine.
« La fermeté de Paris envers Assad n’a pas évité les attentats », a déclaré le chef de l’Etat russe lundi, lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 à Antalya. « Malheureusement, personne n’est assuré contre les attaques terroristes. Il importe d’unir tous les efforts dans la lutte contre les terroristes », a-t-il souligné. « La France comptait parmi les pays occupant une position ferme en exigeant le départ de Bachar el-Assad. Pourtant, cela n’a pas permis à Paris d’éviter les attaques terroristes », a encore fait ressortir le président russe.
M. Poutine a également appelé à former une large coalition antiterroriste. « Je pense qu’il est non seulement possible mais aussi nécessaire de le faire (créer la coalition) », Selon lui, la coopération doit être menée tant sur le plan politique qu’entre les services secrets.
Tout le monde, les hommes politiques comme les services secrets, commencent à se rendre compte que ce n’est qu’ensemble qu’on pourra combattre le terrorisme, a indiqué le chef de l’Etat.
« Il faut décider qui en Syrie doit être considéré comme des terroristes et comme l’opposition politique, afin de créer les conditions pour régler la crise », a dit M. Poutine.
La liste des organisations terroristes en Syrie est dressée au niveau des chefs de diplomaties, et c’est un pas en avant, a-t-il ajouté.
Le président russe a également appelé à cesser les discussions sur l’efficacité des activités de la Russie et de la coalition menée par les Etats-Unis en Syrie, mais à unir les efforts dans la lutte contre le terrorisme. « Je pense que ce n’est pas le moment de dire qui a travaillé de façon efficace ou inefficace. (…) Ce n’est pas le moment de décider qui est mieux et qui est pire, pourquoi les actions précédentes ont été moins ou plus efficaces. Il faut regarder vers l’avant, il faut unir les efforts pour combattre la menace commune », a dit le président.
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