mercredi, novembre 13, 2024

Lutte: Zarco annonce les couleurs contre Sitteu

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Footballeur à ses heures perdues, pendant les vacances, lutteur à l’envie débordante pendant la saison du Cng, et porte-drapeau de l’écurie Grand-Yoff Mbollo, Zarco est unique en son genre. Sur une dynamique de deux victoires, il affronte Sitteu, le 12 juin prochain. Mais Zarco assure ne pas se faire du souci à l’idée de faire face au redoutable phénomène de l’écurie Lansar. Il promet de marcher sur lui dès le coup d’envoi.

Votre combat contre Sitteu a finalement été calé pour le vendredi 12 juin. Êtes-vous prêt à en découdre avec l’un des phénomènes de l’arène ?

Je rends grâce à Dieu qui a fait que le combat soit finalement programmé un jour de vendredi. C’est comme une bénédiction pour moi. Je rappelle mon adversaire que mes deux derniers combats, je les ai gagné un jour de vendredi. Et comme on dit, jamais deux sans trois. Je vais glaner ma troisième victoire de vendredi le 12 juin, s’il plait à Dieu. C’est à cause du Magal de Sérigne Fallou Mbacké que le combat a été repoussé. En tant que talibé mouride, on ne peut que se plier. Je souhaite que mon adversaire, qui est mouride comme moi, ait la paix et la santé jusqu’au 12 juin.

Les reports du combat vous permettent de mieux vous préparer ou ça vous use ?

Un lutteur qui se dit content que son combat soit renvoyé parce que ça lui permet de parfaire sa préparation, ça veut dire qu’il n’est pas prêt. Ce n’est pas mon cas. Je suis sportif dans tous les sens du terme. Pendant la saison de lutte, je suis dans les arènes. Et quand l’arène fait la trêve, je suis dans le football, dans les Navétanes (championnat populaire de football). Je n’attends jamais d’avoir un combat pour m’entraîner. Ce combat, je pouvais le faire depuis le mois de janvier.

Vous allez affronter un jeune très populaire et redouté dans l’arène. Est-ce que vous êtes suffisamment armé pour gagner ce duel ?

On ne m’a pas opposé à Sitteu parce que sur le plan sportif, c’est mon vrai challengeur. Sitteu doit sa position actuelle dans l’arène à sa popularité. Les promoteurs et les sponsors se l’arrachent parce qu’il draine une grande foule. Sauf que, face à moi, cette popularité ne le sauvera pas. Je ne suis pas son égale. Ses performances se limitent à la lutte avec frappe où encore il n’avait pas croisé des lutteurs dangereux. Sitteu n’ose pas prendre les risques que j’ai pris. Vous ne l’avez jamais entendu dire qu’il a gagné tel ou tel trophée en lutte simple. Moi, je peux me targuer d’avoir remporté beaucoup de tournois de lutte simple. Je peux citer le Drapeau Macky Sall, à Fatick. La seule fois que Sitteu a osé s’aventurer dans un tournoi de lutte simple à Fatick, il a été éliminé dès les préliminaires. C’était à Ndiaye Ndiaye, et c’est moi qui avais remporté la finale. C’est pour vous dire que nous ne boxons pas dans la même catégorie.

Mais en lutte avec frappe, il a fait ses preuves. Il est même craint par beaucoup de lutteurs pour sa technicité et pour son assise mystique…

Les prières des parents valent mille fois mieux que les pratiques mystiques. Pour moi, la lutte ne se résume pas à l’aspect mystique. Pour être un champion en lutte avec frappe, il faut être costaud, courageux et savoir lutter. Toutes ces qualités sont en moi. Que Sitteu ne compte pas sur le mystique pour me terrasser. Il ferait mieux de s’entraîner dur pour essayer de me contenir. Pour m’affronter aussi, il faut beaucoup de courage.

Ce n’est pas le courage qui lui manque. Déjà, il a accepté de vous affronter…

Si vous faites allusion à ses propos lors de nos face-à-face, je vous dis toute de suite qu’il fait semblant de ne pas avoir peur. Je vous jure que je lui fais peur. Quand nous nous sommes rencontrés à Fatick, son comportement montrait à suffisance que ce gosse a la trouille face à moi, il force son audace. Il s’est mal embarqué en acceptant ce combat.

Vous parlez avec beaucoup d’assurance. Est-ce que vous avez au moins pris la peine d’étudier Sitteu, qui a des faits glorieux dans l’arène ?

Je ne suis pas du genre à étudier l’adversaire. Quand j’ai un combat, tout ce que je fais, c’est de m’entraîner dur, de me faire plus costaud… Car pour le reste, mon courage me mettra sur la bonne voie. Vous louez beaucoup les qualités de ce gosse, mais qu’il sache qu’au coup de sifflet de l’arbitre, je vais l’agresser. Je vous promets que je vais agresser Sitteu.

Il s’est fixé comme défi de venger son frère Thiat que vous avez battu. Un challenge supplémentaire, non ?

Avant de terrasser Thiat, j’avais demandé à mes supporteurs, venus très nombreux, de chasser les inconditionnels de mon adversaire. Avant que ces derniers ne s’exécutent, j’avais fini de battre Thiat. Je vais dire la même chose à Sitteu. Les supporteurs de Grand-Yoff viendront très nombreux. Ses supporteurs risquent de ne pas se faire une place. Et ils ne verront pas la chute que je vais infliger à leur lutteur. Je ne lui ferai pas de cadeau. S’il ne fuit pas, il n’y verra que du feu. Thiat et Mame Balla sont plus dangereux que Sitteu. Pourtant, je les ai terrassés. Il sait pertinemment qu’il va tomber. Il ne pourra pas me contenir.

Avec L’Obs

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