Alors que le mystère demeure toujours depuis leur enlèvement il y a un an, un journaliste nigérian bien introduit dans la secte Boko Haram exhibe des preuves de vie des lycéennes de Chibok.
Un an jour pour jour après l’enlèvement des lycéennes de Chibok par Boko Haram, en voilà une nouvelle qui pourrait mettre un peu de baume au cœur des parents des captives.
Converties à l’islam, mariées de force, assujetties à l’esclavage, assassinées…depuis leur enlèvement par la secte Boko Haram, le 14 avril 2014, les spéculations vont bon train sur ce que sont devenues les lycéennes de Chibok. Il faut dire que le difficile accès à la région forestière où elles seraient cachées ne facilite pas les choses.
A l’occasion de l’anniversaire de leur enlèvement, un journaliste nigerian a fait une sortie dans le service Housa de la BBC pour donner des preuves de vie des filles.
« Tout ce que je sais, c’est que 90% de ce qu’on raconte au sujet de ces filles est faux. Les djihadistes ont beaucoup d’estime pour elles. Ces filles se sont converties à l’Islam et sont donc devenues très importantes à leurs yeux et à mon avis, ils ne vont pas les laisser à un endroit où elles pourraient être facilement repérées’’, a indiqué le journaliste Ahmad Salkida, cité par la BBC.
Ce dernier était le seul journaliste à avoir visité la forêt où les filles étaient initialement retenues après leur enlèvement, alors qu’il tentait une médiation entre le gouvernement et Boko Haram, précise la radio britannique. Qui ajoute que l’intéressé refuse cependant de donner la localisation exacte de leur détention.
Ahmad Salkida de poursuivre : ‘’je peux vous assurer qu’ils traitent ces lycéennes avec beaucoup d’intérêt, qu’elles sont en vie et qu’il ne leur est rien arrivé selon mon enquête en tant que journaliste ayant passé des années auprès de ces djihadistes. J’ai des sources au sein de ce groupe depuis près de 10 ans et elles ne m’ont jamais donné de fausses informations’’.
Source: afriqueconnection.com
harouna.balde@koldnews.com