Pour parvenir à une autosuffisance alimentaire, il est indéniable que l’aménagement des espaces cultivables soit d’une quantité suffisante et que la production en riz puisse l’être aussi. « Techniquement, la production de riz au Sénégal est très faible parce que sur le plan des aménagements il y’a beaucoup de chose à faire. Il y’a un problème de disponibilité de surface aménageable, et aménagée », a martelé le Professeur Babacar Faye de l’Ecole supérieurs d’économie appliquée ex Enea en Economie rurale et d’agriculture.
En sortie pédagogique avec ses étudiants à l’occasion de la 16ème édition de la Foire internationale d’agriculture et de ressources animalières (Fiara) au Cices, le Professeur Babacar Faye de l’Ecole supérieurs d’économie appliquée ex Enea en Economie rurale et d’agriculture a profité de l’occasion pour assister à la conférence publique sur « les exploitations agricoles familiales face aux opportunités et contraintes du marché céréalier » qui s’était tenue le jeudi 9 avril 2015.
« Si vous n’avez pas beaucoup de surface aménagée vous n’avez pas beaucoup de production. Il y’a une relation directe entre la production et les superficies, la productivité ne suit pas la croissance démographique », s’est convaincu Babacr Faye pour que le Sénégal puisse être autosuffisance en riz.
Et toutefois, « ça ne sert à rien si vous avez même si vous avez des milliers d’hectares qui sont disponibles mais les facteurs de production s’ils ne suivent pas vous n’aurez pas de production et aussi la démographie augmente dans le même temps la croissance agricole par rapport au riz au rendement stagne : ça pose un dilemme », a-t-il poursuivi.