mercredi, avril 24, 2024

Vélingara : 23 femmes des régions du sud formées en techniques de plaidoyer, de communication et en leadership

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Les femmes rurales  représentent 68 pour cent   de la force du travail. Mais ne bénéficient pas des retombées  de cette forte représentation, elles sont souvent  reléguées au second plan, elles  n’ont pas accès à la terre et ne jouissent pas de leurs droits. Mieux, elles sont aussi exposées aux risques liées aux pesticides. C’est fort de ce constat que PAN (Pesticides Africa Network) en partenariat avec FLOW (femmes et agriculture) au Sénégal a décidé d’inverser la tendance. C’est dans ce cadre s’inscrit l’atelier organisé à Lewlewal dans le village de saré Thialy situé à 1 km de la commune de Vélingara. A en croire Ndèye Maimouna Diène coordonnatrice de FLOW, ils ont réunis plus de 23 femmes issues des régions de Tamba, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. L’objectif visé à travers cette formation, c’est de renforcer les capacités des femmes  en leadership, en communication et en plaidoyer. Ainsi  à l’issue  de cet atelier de trois jours, les femmes seront mieux outillées  sur certains concepts comme, le leadership, le plaidoyer, et la communication. La question des pesticides sera également abordée au cours de cet atelier. Venu présider à la rencontre, le préfet  du département de Vélingara Amadou Mactar Cissé   a magnifié l’importance de cet atelier, en ce sens dira –t-il «  qu’il permettra aux femmes de s’approprier  de ces outils mais également de mieux comprendre les risques liées au pesticide si l’on sait que, Vélingara est une zone où il y’a une  forte utilisation de ces produits nocifs. »  Pour Bayti Ba le vice-président du conseil départemental, il faut mettre sur pied une charte pour protéger les utilisateurs de ces pesticides « Nous avons la sodefitex ici, et qui parle de sodefitex parle de culture de coton .Nous savons que les pesticides sont utilisés  à grande échelle dans les champs et la conservation fait  souvent défaut. Des cas de suicide sont notés dans cette partie du fouladou. C’est pourquoi il urge de mettre sur pied une charte pour protéger les utilisateurs de ces produits nocifs. » A –t-il laissé entendre

Babacar Diouf koldanews.com

 

 

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