jeudi, avril 18, 2024

Le Cnts note une rareté des donneurs de sang en ce mois de ramadan

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Depuis le début du ramadan, tous les chemins ne mènent plus vers le Centre national de transfusion sanguine. Préoccupés par les longues journées de diète, les fidèles musulmans pensent plus à achever leur jeûne. Ce qui fait que les donneurs ne se bousculent pas au Cnts.

Quand les musulmans s’abstiennent de donner leur sang en ce moi béni de ramadan, les chrétiens poursuivent la mission pour sauver des vies. Récemment, le cardinal Sarr a fait un appel à ses fidèles pour les inciter fortement à s’acquitter de ce devoir civique. Ils essaient de maintenir l’équilibre fragile de la banque de sang du Cnts qui incite encore les Sénégalais à donner leur sang.

Le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) sonne creux. En ce mois béni du ramadan, les visiteurs ne traînent pas leur silhouette dans les locaux de ce centre situé sur l’Avenue Cheikh Anta Diop de Dakar. Avec le carême, les donneurs s’abstiennent de donner leur sang. Composé de plus de 95 % de musulmans, le Sénégal peut se retrouver déjà en situation de pénurie durant cette période. « Ce n’est pas encore le cas», sourit un médecin.

En cette matinée ensoleillée, la grande salle du Cnts est presque vide. Dans les couloirs immaculés, on croise uniquement des patients revenus prendre les résultats de leur analyse de sang. Presque désœuvrées, les blouses blanches défilent devant les rares donneurs de sang qui ont répondu à l’appel du cardinal Théodore Adrien Sarr qui a demandé aux fidèles chrétiens de donner leur sang durant ce moment de diète pour les musulmans.

Ce matin, les médecins se déploient exclusivement dans les paroisses et les organisations caritatives. C’est la voie du salut pour éviter une rupture dans les banques de sang. Alors qu’en temps normal, les Sénégalais n’étaient pas généreux dans ce geste.

L’appel du cardinal entendu

Dans le jargon des professionnels de la santé, une maxime reste célèbre : Mieux vaut prévenir que guérir. En prélude au ramadan, le Centre national de transfusion sanguine a multiplié les collectes pour faire face à ce mois pénible et éviter les ruptures. Il dit : « Depuis le début du ramadan, on n’a pas eu beaucoup de ruptures. On a eu presque mille poches qu’on a pu gérer pour le début du ramadan et le stock peut-être, d’ici à lundi, va baisser considérablement.»

Ce n’est pas un drame. Même en temps normal, le centre est toujours confronté à des déficits de donneurs. « En temps normal, on prélève en moyenne cent cinquante poches. Cinquante au niveau de la cabine fixe et cent aux collectes. Même avec ces cent cinquante, c’est difficilement qu’on satisfait les besoins», poursuit le médecin.

Source : Le quotidien

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