DEPENALISATION ET DEPRISONNISATION : NI BONNES, NI REVOLUTIONNAIRES, NI ADOPTABLES
- Le Groupe Bennoo Bokk Yaakaar milite, aujourd’hui comme hier, sous réserve du respect de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, de l’ordre public, des droits d’autrui, pour le droit d’informer, d’être informé, d’avoir des opinions, des sentiments et de les communiquer sans aucune entrave, quel que soit le support utilisé;
- Le Groupe Bennoo Bokk Yaakaar porte et partage les bonnes dispositions contenues dans le projet du nouveau code de la presse en terme de plus de garantie par les professionnels eux-mêmes à organiser le secteur des médias, le statut du journaliste, la pratique du journalisme, mais surtout le fonctionnement adéquat du système d’autorégulation ;
- Le Groupe Bennoo Bokk Yaakaar considère que la dépénalisation, la déprisonnisation ne sauraient être envisageables pour la diffamation, l’injure, les fausses informations, les outrages, la discrimination raciale, haine religieuse ou ethnique par voie de presse et cela pour deux raisons :
- enlever le caractère pénal à toutes ces infractions, au bénéfice des seuls journalistes au sens du Synpics, de la FIJ et de la FAJ reviendrait à engendrer d’inacceptables inégalités des citoyennes et des citoyens devant la loi ;
- Voter la dépénalisation, la déprisonnisation c’est à remettre dangereusement en cause les principes de la généralité et de l’impersonnalité de la loi.
Au regard de ce qui précède, il n’est donc pas envisageable que la déprisonnisation et la dépénalisation puissent être adoptées.
Groupe Parlementaire
Bennoo Bokk Yaakaar
Le Président
Moustapha Diakhaté
Source:derniereminute.sn