La fille Y.B n’a encore rien dit qui puisse compromettre le journaliste Samba Laobé Dieng. Et cela n’apporte pas encore la lumière dans cette affaire truffée de zones d’ombre. En attendant, le dossier ne manque pas de non-dits.
Un léger brouillard assombrit la visibilité de l’enquête sur l’affaire de séquestration d’une mineure, dont le journaliste Samba Laobé Dieng est accusé. L’on a beau scruter le ciel des enquêteurs, mais rien ne laisse entrevoir un éclairci en raison de la déposition de la fille de 16 ans qui ne se rappelle plus de rien. Dans la traque des zones d’ombre qui noircissent le dossier, les enquêteurs s’intéressent désormais à établir la vérité sur les dernières déclarations de la fille. L’élève en classe de 3e secondaire aurait dit aux gendarmes que, le samedi, après avoir quitté le domicile de Samba Laobé Dieng, elle a été embarquée par des individus, qui l’ont séquestrée. En atteste l’un de ses poignets qui porte les traces d’une corde, avec laquelle on l’aurait retenue de force samedi, dimanche, et qu’elle n’a été libérée et déposée près du Lac des Maristes que le lundi vers 18 heures. « C’est elle-même qui aurait marché jusqu’à la gendarmerie de Hann Yarakh pour déclarer aux gendarmes qu’elle s’était perdue. C’était le lundi, vers 19 heures. Et ce sont les gendarmes qui ont invité son père à venir à la Brigade.