Le pillage à grande échelle de la forêt avec l’exploitation abusive de ses ressources et les feux de brousses inquiètent les acteurs de développement à Kolda. Chaque année plus de cinq cent cas de feux de brousses consument des milliers d’hectares accentuant ainsi l’avancée du désert.
Ainsi pour mieux impliquer les populations dans la protection des ressources de la forêt, le projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles (PROGEDE2) met en place des comités inter-villageois pour appuyer les services techniques chargés de la protection de la forêt.
La surexploitation de la forêt et les feux de brousse sont devenus des fléaux les plus importants qui menacent l’environnement au Fouladou. Tous les jours la forêt brûle, en même temps, à plusieurs endroits dans la région de Kolda et chaque année plus de cinq cent cas de feux de brousse sont signalés.
Ainsi des réserves de la forêt sont consumées ; à la place s’installe le désert. Ces mêmes ressources forestières sont pillées puis exportées dans d’autres cieux. D’après une étude du centre de suivi écologique, chaque année le Sénégal perd près de 300 milliards du fait de ces multiples agressions de la forêt.
Pour éradiquer le mal et pour une meilleure implication des populations dans la protection, la gestion et l’exploitation rationnelle des ressources de la forêt, le projet de gestion durable et participative des énergies traditionnelles (PROGEDE 2) met en place dans les régions de Kolda et de Sédhiou des comités inter-villageois de gestion des ressources de la forêt avec la création de massifs forestiers.
« Il s’agit d’accompagner les populations au niveau local à la gestion et à une exploitation rationnelle des ressources de la forêt qui sont sous la menace d’une disparition du fait de l’action de l’homme. Tous les membres de ces comités bénéficieront aussi d’une formation en technique de carbonisation et de coupe